Jean-Pierre CHRUZEZ, a proposé de mettre en place un plan d'actions stratégiques pour la gestion financière. Autrement dit, la création d'une structure permettant, comme le bracelet électronique des délinquants, de contrôler les faits et gestes du Maire.
Daniel DUQUENNE est resté dubitatif. Il regrette que l'action de Jacques PIETTE, maire de Hénin Beaumont de 1969 à 1989 (notre photo) n'a pas été poursuivie par Gérard Dalongeville ! Voici les propos (durs mais justes) tenus par Daniel DUQUENNE au dernier conseil Municipal :
Ce plan me conviendrait parfaitement monsieur JP. Chruzez, si j’avais l’assurance de la sincérité de sa mise en application.
A priori il pourrait contribuer à remettre HENIN BEAUMONT sur les rails. Vous admettrez qu’il nous faudra pas moins de dix ans pour sortir de l’impasse budgétaire dans laquelle nous nous trouvons actuellement.
Je formule toutefois un petit bémol, Monsieur J.P Chruzez , vous êtes à Hénin Beaumont depuis moins d’un an. Je pense qu’il vous reste beaucoup à découvrir pour comprendre tout à fait la situation réelle de la ville. En ce qui me concerne, j’ai toujours été passionné par la vie municipale héninoise depuis l’âge de 17 ans, c’est la raison pour laquelle j’affirme que mon témoignage peut vous apporter un éclairage réaliste et nouveau concernant la réussite de ce plan.
Globalement les quatre axes d’action que vous proposez sont ceux qui avaient été fixés dans les années 70 par Jacques Piette, ancien maire d’ Hénin Beaumont, Inspecteur des Finances comme Michel Rocard. Lui au moins, il avait une solide connaissance de la gestion des deniers publics !
A l’époque il avait mis en place, avec Vincent Delobelle, ancien directeur Général des Services de la Mairie, et Georges Bally, ancien Directeur financier, un dispositif qui était accompagné à l’époque d’un outil tout nouveau : l’informatique (Nous avons d’ailleurs été une des premières communes de la Région à nous " informatiser ").
Ce dispositif a bien fonctionné jusqu’en 2001 et a porté ses fruits. HENIN BEAUMONT devenant alors une ville bénéficiant d’énormes potentialités économiques. Située au cœur de notre Région, elle jouissait d’une bonne image auprès des acteurs économiques et politiques, elle était correctement entretenue et les services répondaient parfaitement aux besoins de la population. La pression fiscale affichait un taux raisonnable, il était l’un des plus bas parmi les villes comparables à la nôtre.
Et puis, Gérard Dalongeville a pris les commandes de la mairie en 2001. Il lui a fallu peu de temps pour tout mettre à terre !
Plus de tableaux de bord, un pilotage à vue, des directions de services décapitées, des recrutements de cadres administratifs sans formation, une mauvaise gestion des ressources humaines, l’annonce de commissions fantoches etc.….
Pendant trente ans, les maires qui s’étaient succédés avaient ont eu comme soucis prioritaire, de maîtriser les charges de fonctionnement au profit de l’autofinancement permettant d’éviter le recours à trop d’emprunts tout en poursuivant une politique d’investissement et de création de nouveaux services répondant aux besoins de la population.
Gérard Dalongeville a fait tout le contraire ! Il est prouvé aujourd’hui qu’il a eu tout faux.
Je me réjouis donc de la mise en place de votre, plan d’action mais je vous le redis, j’ai de grands doutes sur la volonté du Maire de jouer collectif. Depuis 7 ans, il nous a prouvé sa totale incapacité à y parvenir.
De 2001 à 2008, le Maire avait la seule haute main sur les finances renvoyant ce malheureux Claude Chopin, adjoint aux finances aux seules écritures dictées. Depuis Mars 2008, il a été remplacé par Jean-Bernard Deshayes, sans véritables pouvoirs.(il n’est encotre jamais intervenu sur les points relevant de sa délégation). Je crains que les choses n’évolueront guère. Mêmes causes, mêmes effets.
Jean Bernards Deshayes aura t-i la compétence suffisante et l’autorité nécessaire auprès de ses collègues pour obliger le maire à changer de comportement. Fera-t-il les bons choix budgétaires ?
Expliquez-moi, mesdames et messieurs de la majorité en quoi il est juste et bon de dépenser plus de 230 000 euros en bacs à fleurs et de supprimer( resserrement budgétaire oblige) les classes vertes déjà programmées par les enseignants (12 000 € par classe).
Les commentaires récents