Dans les méandres de l'administration de ce blog, j'ai réussi à retrouver la quasi totalité d'un texte que j'avais supprimé par erreur. Malheureusement les commentaires ont disparu. Encore mes remerciements à l'internaute ayant attiré mon attention, je m'engage à reproduire son commentaire, s'il veut bien le ré écrire.
Je n'ai jamais été un lecteur assidu de " CHARLIE". Je préfère, et de loin le " Canard enchaîné" mais lors de ce funeste jour de Janvier, je n'ai pu empêcher quelques larmes; et croyez moi, cela n'est pas dans mes habitudes. Je n'ai pu empêcher quelques larmes car j'ai profondément ressenti le fait que l'on touchait à ce qui fait notre essence: la liberté de dire, de moquer, de critiquer.....Ce jour là, on a touché à un symbole....Ce jour là, je fus profondément " Charlie".
Quelques mois plus tard, rebelote ! les fous de Dieu ignares et sanguinaires remettent cela et s'en prennent à d'autres symboles: Notre art d'être heureux sur les terrasses, le bataclan, le stade. Il y eut beaucoup plus de morts qu'en janvier, mais bizarrement, là, mes joues restèrent sèches! S'habitue-t-on au pire ? Et paradoxe des paradoxes, je n'ai pas apprécié l'illustration que fit " Charlie' de ce drame; Une terrasse enjouée suivie d'une autre vide et ensanglantée. L'ayant écrit, je fus accusé sur la blogosphère de ne plus être "Charlie" .Alors je me pose la question: A-t-on le droit d'être en désaccord avec ceux qui quelques mois plus tôt nous avons pleurés ? Et bien Mesdames et Messieurs, ma réponse et "OUI". Là où ils sont désormais,les membres de l'équipe " Charlie", unanimement, approuveraient celles et ceux osant les critiquer. C'est le bonheur de notre pays que de permettre aux partisans de la "manif pour tous" de s'exprimer dans la rue même si ( comme moi) l'on ne partage pas leur opinion. C'est le bonheur de pouvoir lire ou écouter Finkielkraut, même si comme moi, l'on n'est pas toujours sur la même longueur d'onde. Bref, c'est un bonheur d'être en démocratie et de pouvoir débattre, y compris avec certaines et certains dont on ne partage pas les idées......Certaines personnes, intégristes de la pensée,ne mesurent pas l'importance de ce bonheur. Je les plains.
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