Ce deux jours sont normalement consacrés à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie pour que vive la France. C'est l'occasion d'oublier un peu les divergences et de faire deux ou trois pas ensemble.
Voyons ce qu'il en fut.
Le 10 au matin j'ai rejoint des bons amis de Beaumont qui avaient décidé d'honorer la mémoire de Monsieur Hélin. Moment éminemment émouvant qui s'est terminé au Mundakafé sans tambour ni trompette. Ce fut également pour moi, l'occasion d'apprendre que mes amis, à ce stade de l'année, n'ont pas encore reçu la subvention qui leur est dûe. Sans doute est-ce, parce qu'ils ont, en ma personne,de mauvaises fréquentations .Les boulistes Beaumontois recevront avec un peu de chance les moyens de fonctionner en 2013 la veille du 1er janvier 2014. Cela ne s'invente pas.
Après un délicieux moment aux voix de Novembre ( Nous ne remercierons jamais assez Caroline Troy d'avoir imaginé et imposé ces semaines culturelles dans notre ville....Nous y reviendrons) , le 10 au soir,avec mes amis de l'association, nous avons participé à la retraite aux flambeaux. Rien n'est plus émouvant que cette cérémonie où les enfants, en pleine nuit,se penchent sur les tombes de soldats inconnus. Comme par ailleurs le ciel nous a épargné, cette cérémonie fut réussie et "les gens" étaient contents ( j'aime bien cette expression "les gens", celles et ceux qui étaient près de moi comprendront...On a bien le droit de rire un peu).
Matin du 11, dépot de gerbes au cimetière centre, remises de médailles, lecture d'une lettre du ministre des anciens combattants par des enfants. Puis même chose à Beaumont.
Fin de matinée, réception salle Debeyre toujours à Beaumont, remise de médailles, discours du maire pot de l'amitié etc.
Et l'ap/ midi jusqu'à vers 20h30, traditionnel repas des anciens combattants.
Parlons d'abord de Gérard Dalongeville. En fin limier de la politique qu'il est,il arriva parmi les premiers, ce qui lui permit de saluer toutes et tous individuellement. Comme j' en faisais autant, non loin de lui, sans écouter, j'entendis des brides de conversations. Et savez vous comment l'appellent "les gens" ( Re rire) ? Réponse : " Monsieur le Maire".( cela, non plus ne s'invente pas ) .J'ajoute qu'étant à la table voisine de la sienne, je peux vous garantir que nombreux étaient celles et ceux qui,spontanément, venaient le saluer ou l 'inviter à aller boire un verre au bar.
Parlons maintenant des Frontistes. Présence à 3 tables. Marine Le Pen fit évidemment le tour des tables, dont la mienne, et comme de bien entendu, à ce moment crucial ( oh combien!!), des âmes bien intentionnées sortirent leur appareil de photos pour me mitrailler. Songez! Georges Bouquillon serrant la main à la Présidente du FN, cela ne se manque pas ! Comme de bien entendu, cela s'est produit à une table où sans cesse l'on parle des valeurs Républicaines, du respect d'autrui etc. Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, je dis bonjour à qui je veux, quand je veux, et où je veux. Mais j'invite la photographe d'occasion " à faire gaffe" car il s'agissait d'une soirée privée sur invitation....
Quant à la table de la pseudo ALLIANCE REPUBLICAINE ( dont on parlera bientôt au tribunal), égaux à eux même, " les gens" ( re re rire ) restèrent entre eux, Monsieur le Maire tournant d'ailleurs dos, une grande partie du temps, aux anciens combattants.
Bref, ce fut un beau 11 Novembre. Mais ce fut une occasion manquée au niveau politique, car si l'on m'avait demandé soit de déposer une gerbe ou de remettre une décoration à l'un ou l'autre des anciens combattants, pour une fois, Monsieur le Maire et moi aurions été tenus de le faire côte à côte. Et, pour moi, dans de telles circonstances c' eût été un grand moment d'émotion.
Mais...........................................................................................................!
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