Le beurre, l’argent du beurre et le c_l de la crémière
Martin est un ami. Tout au moins suis-je tenté de le croire puisqu’il me fait le grandissime honneur de m’écrire parfois pour m’exprimer quelques-unes de ses réactions que suscite sa lecture de mes commentaires. Je l’en remercie vivement, et pour lui attester de ma reconnaissance cette simple note. J’exprime par la même occasion mon soutien au modérateur du blog MJS dispensé ainsi ce jour de toute intervention. Le rassurer toutefois de ma volonté de lui consacrer dés que possible une attention toute particulière.
Mais revenons-en à nos astrakans.
Martin me fait part de sa plus sincère incompréhension lorsque j’estime que pour ma part l’on ne peut être adjoint sans cautionner les décisions orchestrées par le 1er magistrat et son comportement. Deux raisons à cela :
- la désignation des adjoints ne résulte pas d’un accord signé couteau placé sur une carotide,
- il n’est pas concevable dans une dynamique d’équipe de prendre grand plaisir à marquer contre son camp après avoir en outre tacklé généreusement son propre gardien. Et si ma foi l’envie venait à s’exprimer, se dire surpris des quolibets ou moqueries des supporters relève soit d’une très grande naïveté soit d’une extrême hypocrisie. Cette alternative entame la crédibilité ou la sincérité de celui qui se cherchant un autre terrain plus conforme à son blason a omis de rendre sa première licence.
Bien sûr, Martin tu n’es ni un âne (d’où mon penchant pour la sincérité), ni le seul représentant de cette espèce animale actuellement en pleine période de reproduction, je veux parler des caméléons albinos. On les trouve désormais aux côtés de tontons fadeurs dont la bile ne s’exprime plus à l’aide d’un stylo. Rupture de stock, la mode n’est désormais point à la prise de risque, même contrôlée. En clair les tontons ne s’en font plus … au grand soulagement de ces caméléons.
Parce qu’entre nous, Martin, pour trouver la moindre trace d’un exercice écrit de réflexion, il nous faut désormais nous contenter des pages cuisine. La mousse au chocolat, avec ou sans beurre ?
Vois tu Martin, je ne remets pas en cause tes engagements passés. Mais ces derniers ne peuvent suffire à t’accorder l’éternité. L’on sait tous ce qu’il advint de Lucas Skywalker.
Quant à ta haute contribution à l’écrasement du FN, deux remarques là aussi.
J’aimerai moi aussi parler d’écrasement. Cette victoire qui ne te doit rien te rend t-elle déjà si aveugle ? Cher Martin, le crois tu vraiment ? Les ficelles tirées, aussi grosses furent-elles, ne suffisent pas pour faire des baguettes magiques ! C’est pourquoi, cher Martin, et même si je ne suis pas ton père, que la force soit avec toi . Car quoi qu’il advienne, il t’en faudra… On ne peut prétendre éternellement au beurre, à l’argent du beurre et au c_l de la crémière…
What else?
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