Au cours de son intervention, Eugène BINAISSE a tenu à réaffirmer sa certitude de voir la ville d’Hénin-Beaumont prospérer dans un avenir proche. Le potentiel est là et de nombreux chantiers urbains vont transformer en profondeur le visage de notre commune (tramway, pôle d’échange Sainte Henriette, parc des îles…), avec des conséquences positives en termes d’emploi et d’attractivité.
E. BINAISSE a également souhaité revenir sur l’année 2010, année qui , de nouveau, aura été marquée par les conséquences négatives de la crise financière de 2008. Celle-ci touche toutes les classes de la population, mais évidemment, essentiellement les plus fragiles. D’où son souhait de remercier pour l’occasion, en cette année déclarée « année européenne du bénévolat », les associations caritatives héninoises, qui oeuvrent tant à soulager, autant que ce peut, le quotidien pénible des plus démunis d’entre nous.
A l’échelle d’Hénin-Beaumont, 2010 aura été une année d’autant plus difficile qu’il a fallu continuer à régler le passif hérité de « l’irresponsabilité d’un homme », Gérard Dalongeville, qui, non content de laisser une ardoise de 21 millions d’€ - qu’il a fallu régler cette année en ne jouant que sur le seul levier dépenses - , aura en sus, plombé durablement les finances communales, en souscrivant plus de 78% d’emprunts toxiques (contre 20% en moyenne pour les autres villes de même importance) auprès des établissements bancaires. La commune, aidée par un cabinet conseil, s’attèle, en ce moment, à minimiser les risques occasionnés par ces emprunts et se déclare prête à aller au contentieux si les renégociations avec les banques - bien peu scrupuleuses en ces occasions - ne s’avéraient pas satisfaisantes.
Par ailleurs, il a été rappelé que la commune s’était portée "parti civile" à l’occasion du procès de « l’affaire Dalongeville », afin que la ville soit dédommagée et que les responsables remboursent ce qui lui est dû.
E. BINAISSE a,ensuite, tenu à rappeler tout ce que la ville devait à D. DUQUENNE, qui aura été le précurseur de la politique de redressement entamée en 2009. « Son action restera dans l’histoire de cette ville. » a-t-il affirmé.
2010 aura également été une année d’investissements, certes modestes, au vu de la situation financière de la ville, mais ciblés et permettant aux personnels de travailler dans de meilleures conditions. Les sableuses, balayeuses, tondeuses achetées en 2010 étaient d’ailleurs visibles à l’entrée de l’espace F. MITTERRAND.
En cette année passée, l’accent aura été mis très largement sur la communication, avec la création de deux supports papiers (le mag et la lettre du maire) qui permettent d’être au plus près de la population. Dans ce domaine, 2011 ne sera pas en reste avec la création prochaine d’un nouveau site internet municipal.
Pour 2011, quelques nouveautés ont été annoncées, avec notamment:
la création d’une « maison de l’adolescence »,
la création de deux restaurants scolaires,
des travaux d’amélioration dans les écoles (approvisionnement en TBI, netbooks, constructions de préaux…),
un plan massif d’investissement en matériel informatique,
la rénovation de l’église Saint Martin,
la réouverture des maisons de quartier (transformées en centres sociaux afin de leur permettre de recevoir des subventions),
la réouverture du cinéma municipal "l'espace Lumière" (avec l’achat d’un projecteur numérique),
le rachat de la friche BENALU qui sera réaménagée ,
le gel des prix de la cantine scolaire et des centres de loisirs,
le recrutement de cadres A (2% seulement du personnel actuel possède ce grade) et notamment d'un directeur des affaires culturelles (DAC),
la rénovation complète du quartier Michelet/Darcy.
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