Je ne serai pas présent ce week-end à Reims. Je redoute l’implosion du P.S. comme à Tours en 1920 qui vit la gauche se diviser entre deux mouvements rivaux (les socialistes d’un côté, les communistes de l’autre), comme à RENNES en 1990 où les " enfants " de François Mitterrand: Fabius, Jospin, Rocard, Chevènement….se sont déchirés au moment d’accepter la succession. La préparation des motions pour le Congrès de Reims a vu des alliances s’organiser et se défaire au fil des jours. Les militants appelés à se prononcer ont vécu une journée de vote tumultueuse. A HENIN BEAUMONT des irrégularités ont été constatées, des militants munis de leur carte du parti n’ont pas pu voter. L’ambiance n’était pas sereine et peu propice à un choix clair entre les six motions présentées. Je crains que ce Congres ne soit qu’un combat d’égos individuels où les intérêts personnels prendront le pas sur un programme innovant que les socialistes ont l’ambition de proposer aux Français. C’est aujourd’hui que se feront les vrais choix politiques en attendant le choix final des militants. Gérard Dalongeville aura fait le déplacement. Ce sera peut être pour lui l’occasion de s’instruire sur une meilleure façon de gérer sa ville. Daniel DUQUENNE
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