Arrivé à Hénin Beaumont début Juillet 1980, je ne connaissais absolument personne dans cette ville. Les seuls Héninois que j’avais côtoyés antérieurement (en 1967, dans un centre de vacances où je travaillais près de Biarritz) avaient quitté cette commune, et comme lors des premiers mois je fus totalement absorbé par mon travail, cet isolement dura un certain temps. Un événement m’a profondément marqué : Les vœux du Maire de Janvier 81, auxquels je m’étais rendu, non pas pour des raisons politiques, mais tout simplement parce que je trouvais que c’était un devoir de représenter l’IME. Cette année-là les traditionnels vœux eurent lieu un soir (Un Vendredi, je pense). Jamais, de toute ma vie, je n’avais observé autant de monde serré comme des sardines ! La salle était archicomble. Je cherchais désespérément une personne avec qui j’aurais pu discuter et dès que j’en vis une ( Jean Lasson, conseiller pédagogique avec qui j’avais sympathisé à l’ Inspection de l’ Education Nationale où je me rendais souvent) je me suis efforcé de me frayer un chemin pour le rejoindre ; il me fallut pour ce faire, traverser le salon d’honneur de l’ hôtel de ville dans le sens de la largeur et cela me prit un bon quart d’heure. Monsieur Claverie ( historien de notre ville que j’ai connu longtemps après, me disait souvent : « Hénin, c’est comme un village où tout le monde se connait »……Il avait raison, car lors de cette cérémonie, notamment à l’issue, au moment du pot, je me suis rendu compte de cet état de fait fort impressionnant. Je parle souvent de Liévin où j’avais vécu plus de trente ans, je n’y avais jamais ressenti cette impression alors que j’y étais parfaitement intégré. Cette ville possède une âme et c’est lui manquer de beaucoup de respect que de lui infliger ce qualificatif : « pauvre………. » comme je le vois souvent sur la blogosphère. Ultérieurement, je me suis fait un ami, puis deux, puis trois et les amis de mes amis devinrent mes amis, ce qui fait que trois années plus tard, je fus parfaitement intégré. Je fus accueilli dans de nombreux réseaux d’amitié avec lesquels je partageais des bons moments de convivialité…... Parfois j’y entendais des propos auxquels je souscrivais nullement, notamment au sujet du racisme, ce qui m’a permis de me forger la conviction que ce fléau est nullement l’apanage du Front National, mais j’étais là pour me distraire et non pour philosopher au risque de gâcher la soirée. Au niveau du PS, je me contentais, je l’ai déjà dit, de payer mes cotisations et d’assister aux réunions, anonymement. J’allais oublier de dire que c’est pendant cette période que je fis connaissance avec Pierre Darchicourt, dont plus tard je devins l’ami. Je fis également connaissance de Daniel Duquenne, lui-même très proche de Pierre Darchicourt qu’il servait fidèlement….Je devins également très proche de Monsieur Epaillard, adjoint au maire, président du CCAS et du comité technique de gestion de l’ IME. J’y reviendrai…………………..
Joseph Epaillard fut un élu honnête humaniste et compétent.
Rédigé par : anonyme | 10 août 2015 à 09:43
A 09h43, oui j'en parlerai plus longuement dans le prochain article de ce type.
Rédigé par : GB | 10 août 2015 à 10:02
georges la section ps de henin lietard . ça s'etait du lourd
Rédigé par : militant ps | 10 août 2015 à 11:16
Oui à la section ps à l'époque il y avit presque 500 militants. l'ambiance était super. on avit du plaisir à se rencontrer.
Rédigé par : anonyme | 10 août 2015 à 12:44
C'est exact 12h44, mais hélas cette démobilisation ne concerne pas uniquement Hbt. Voyez ce qui se passe dans les syndicats.
Rédigé par : GB | 10 août 2015 à 13:32
il n'empèche que c'étai la belle époque. Le FN ne pesait rien.
Rédigé par : militant ps | 10 août 2015 à 15:11
Oui et on a vu la suite bravo la gauche.
Rédigé par : anonyme | 10 août 2015 à 15:48
le fn ne pesait rien c'est à mourir de rire 15h11
Rédigé par : anonyme | 10 août 2015 à 16:30