EXTRAIT de metronews.fr
Le féminicide est le "meurtre d'une femme, d'une fille en raison de son sexe", explique le Petit Robert, qui intègre pour la première fois ce terme dans son édition 2015. Si le dictionnaire rappelle que ce "crime est reconnu par plusieurs pays d'Amérique latine" (il l'est aussi en Espagne et depuis peu en Italie), ce n'est pas le cas en France. Une faille juridique, pour Osez le féminisme, qui en fait son cheval de bataille lors de la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes, mardi 25 novembre. Le collectif réclame, pétition à l'appui, l'inscription du féminicide dans le Code pénal, de la même manière que le parricide ou l'infanticide constituent des circonstances aggravantes d'un meurtre.
"De nombreux crimes machistes en France"
Des petites Chinoises tuées à la naissance aux jeunes Pakistanaises victimes de "crimes d'honneur", ce terme recouvre des réalités bien différentes, mais tout aussi terrifiantes, à travers le monde. "Le machisme est aussi la raison de nombreux meurtres en France, souligne Anne-Cécile Mailfert, la porte-parole d'Osez le féminisme. L'assassinat d'une joggeuse qui ne faisait rien d'autre que passer par là, ou celui d'une femme qui cherchait à fuir son mari violent, ce sont des crimes machistes." D'année en année, les chiffres en la matière varient peu. En 2013, selon une étude des ministères de l'Intérieur et des Droits des femmes, 121 femmes (et 25 hommes) sont mortes sous les coups de leur conjoint.
Concrètement, que changerait une inscription du féminicide dans le Code pénal ? "On ne peut bien sûr pas promettre qu'il n'y aura plus de meurtres de femmes du jour au lendemain, souligne Anne-Cécile Mailfert. Mais reconnaître le féminicide, c'est se donner les moyens de le combattre et d'ancrer dans la tête des gens que le machisme est une idéologie qui peut mener au meurtre. Tout comme le racisme ou l'antisémitisme sont reconnus comme des circonstances aggravantes car ils sont motivés par une idéologie de haine." Pour les féministes, la reconnaissance du féminicide pourrait en particulier amener les médias à ne plus employer les vocables de "crime passionnel" lorsqu'ils traitent ce type d'affaires.
Dans le même registre, celui du machisme, (là, associé au racisme) le journal " Minute" a encore fait preuve d'infamie envers la ministre de la justice Taubira en la figurant en première page prenant, bel et bien, une fessée, posture, pour le moins dégradante.
tu fais du racisme à l'envers georges. si c'était une ministre blanche tu n'aurais rien dit
Rédigé par : coucou c moi | 25 novembre 2014 à 10:53
L'autre jour, je regardais sur la chaîne Vivolta un documentaire suisse sur les violences conjugales faites aux hommes. Ben oui, il y en a ! Et, d'après ce que ce documentaire disait, il y en a beaucoup plus que l'on croit. Mais les hommes ( maris ou concubins ) sont bien plus honteux que les femmes pour en parler. Même pas le dixième de ces victimes masculines n'oseraient en parler ! Et encore moins à porter plainte ! ( Selon ce documentaire )
Et ce ne sont certes pas les médias français qui vont évoquer ce problème de société. La preuve, cette "journée internationale contre la violence faite aux femmes" .A quand l'équivalent masculin ?
Les préjugés ont la vie dure ( sinon, ils ne seraient pas des préjugés ) : un homme, c'est costaud. Une femme, c'est faible. Un homme, ça devient facilement violent. Une femme, ça reste doux.
A croire qu'il s'agit de deux espèces différentes !
Pourtant, lorsqu'une femme arrive à un poste de haute responsabilité, elle peut être aussi féroce qu'un homme ( et il n'y a pas que Mme Thatcher :-) )
JLT
Rédigé par : jean-luc | 25 novembre 2014 à 11:36
A coucou c moi, je comprends parfaitement que vous (tu ?) voulez dire (veux ?) dire. Non, ce n'est pas du racisme à l'envers, et pour tout dire je n'apprécie que très peu Mme Taubira. Je n'aime pas pas cette façon dont elle s'exprime, toujours agressive et volontiers hargneuse. A contrario, " minute" la prend comme cible non pas pour ses positionnements politiques mais parce qu'elle est noire et cela m'insupporte.
Rédigé par : GB | 25 novembre 2014 à 14:50
A Jean Luc, tout d'abord, merci de visiter ce blog. Selon l'enquête du ministère de l'intérieur, en 2013, 121 femmes ont été victimes de leur "partenaire de vie" .25 hommes l'ont été également la même année. Certains hommes n'osent peut-être pas en faire état, mais on ne peut exclure que cela soit vrai également pour les femmes.Pour ce qui est de la violence des "gens de pouvoir", je pense qu'elle est également partagée mais cela est subjectif.
Rédigé par : GB | 25 novembre 2014 à 15:01