140000 postes en moins depuis 2002, l’éducation nationale est victime d’une véritable purge et se retrouve aujourd’hui sacrifiée au nom de la chasse aux déficits publics.
Est-il normal que nos enfants payent les frais d’une crise économique, dont les seuls responsables sont les marchés financiers ?
Lorsqu’on on voit les bénéfices des sociétés du CAC 40 publiés il y a peu, on se dit que les coupables de cette crise seront finalement les seuls à ne pas en payer les pots cassés ! Quid de la morale avec ce gouvernement ?
Effrayé par la situation J. Lang a décidé d’intervenir auprès du chef de l’Etat, amenant ainsi sa pierre pour que l’éducation de nos enfants redevienne une priorité nationale.
(l'article ci-dessous provient du site l'express.fr)
Jack Lang (PS) a appelé ce jeudi 2 septembre Nicolas Sarkozy à "proclamer un moratoire" pour arrêter les "destructions d'emplois" dans l'Education nationale.
L'école est victime d'"une hémorragie budgétaire sans précédent dans l'histoire de la République. Depuis notre départ en 2002, il y a eu la suppression de 140 000 postes ou contrats", a accusé l'ancien ministre de l'Education sur France Inter.
"Un plan pluriannuel de destruction d'emplois se met en marche inexorablement et j'ai envie de dire au président de la République: 'cette situation est explosive, arrêtez tant qu'il est encore temps, proclamez l'exception éducative, proclamez un moratoire!'" a lancé le député du Pas-de-Calais.
"L'enseignement scolaire, de l'école au lycée, est depuis sept ans martyrisé et, en bon anesthésiste qu'il est, l'actuel ministre (Luc Chatel, ndlr) occulte, provisoirement je le pense, la gravité de cette situation par un art consommé de petites annonces, de mini ou de micro expériences", a-t-il dénoncé. Il a cité l'expérimentation du sport à l'école l'après-midi "dans 150 établissement alors qu'il est sacrifié partout ailleurs".
Les phénomènes de violence risquent de gagner en ampleur
Jack Lang a également critiqué "le non sens pédagogique, l'imbécillité de la semaine de quatre jours qui épuise les élèves".
Mais, selon lui, "le plus grave c'est le fait que dès cette rentrée des dizaines de milliers d'élèves vont être livrés à des jeunes maîtres sans doute enthousiastes mais sans aucune préparation préalable".
"Dans quelques semaines, vous verrez des classes sans professeurs ou qu'on remplacera par des étudiants qui n'auront aucune formation", a-t-il prédit, jugeant également que faute d'encadrement suffisant "les phénomènes de violences risquent de gagner en ampleur et en nombre".
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