ELOI vous l’aura dit :
Bonne année et bonne santé, vous avez payé, vous vous sentez plus léger.
Faute de la grand -messe « Versaillaise » des années précédentes, l’élu a décidé de parler plutôt que de « baiser » ses concitoyens comme il est de coutume.
Point de vœux donc mais…
Gérard Dalongeville vous apparaîtra demain lundi, dans la voix du nord …. En parfaite ATARAXIE.
Non, il n’est pas atteint d’une maladie récurrente,
- il fera seulement preuve, dans ses propos, comme à son habitude, d’une « parfaite quiétude de l’esprit », il vous apparaîtra comme plongé dans un « état neutre de l’âme, sans douleur, ni plaisir, frisant le bonheur suprême ».
-il boutera en touche, faisant porter le chapeau à ceux d’hier (dont il était !)
-il accusera de tous les maux les éternels revanchards et malfaisants citoyens de l’opposition osant porter un jugement sur son action.
-il enrobera de promesses la baisse des impôts d’un sourire béat (sur la photo accompagnant le sujet traité).
-il rendra l’Etat responsable de tout ce qui l’accable.
-il présentera son équipe municipale comme compétente, disponible, agissante, à ses bottes, mais résignée.
-il ne citera pas son programme de campagne puisqu’il est incapable de mettre en œuvre le moindre engagement.
-il reparlera du rassemblement des forces de gauche pour accréditer que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et que sans lui point de salut.
-il oubliera ou négligera de parler de la hausse des impôts locaux puisqu’il se déclare n’y être pour rien.
-il en appellera au 3ème âge, aux nourrissons, à la ligue des droits de l’homme, à ceux et celles qui sont encore capables d’attendre quelque chose de lui.
-il annoncera de grands travaux, de grands projets réalisables après 2020 !
-et puis et puis….. Il vous promettra peut-être, forcé par certains de ses adjoints, d’apprendre à gérer, d’apprendre à écouter, d’apprendre à aimer « pro domo »…
-et enfin et surtout, il va nous ressortir son éternel leitmotiv : « Je suis le seul, je suis le dernier rempart pour faire barrage au Front national ».
En attendant, et tant mieux si je me trompe de pronostic, je livre à votre attention et à votre imagination créatrice cette petite fable, rapportée par Atiq Rahimi (lauréat du Goncourt 2008 pour son roman « Syngué Sabour » chez POL.
« Il était une fois un roi. Un jour, il demanda à un artiste de sa cour de créer une œuvre qui saurait le rendre joyeux s’il était triste, et triste s’il était joyeux. L’artiste créa une bague sur laquelle était gravé : Tout fini par passer ».
Cette bague virtuelle, je l’offre à tous mes amis afin que 2009 soit pour eux l’année des renouveaux et des promesses tenues.
Une ataraxie peut devenir pathologique si elle n’est pas justifiée.
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