Cimares intervient en pro sur les différents blogs. Ses propos, comme le signalait Georges Bouquillon, relèvent d'une analyse fine et très informée des rouages de l'administration municipale. Ses propositions simples et citoyennes sont accessibles à la compréhension de l'électeur. Il ne semble pas, cependant qu'elles le soient des élus majoritaires qui, malgré tout ce qui est dit, dévoilé,attesté, s'enfèrent dans une politique de l'autruche avérée. Ils ont la tête sous terre mais la main à leur porte monnaie. Le crédo est : ne rien voir pour n'être accusé de rien, ne rien dire pour ne pas déplaire au monarque, nier l'évidence, partager l'infamie sans sourcillier. C'est là un comportement irresponsable qui retarde l'échéance où ils seront bien obligés d'admettre leur manquement collectif à la démocratie. Il en est de même du reste des instances du parti socialiste - local ou départemental- qui, portant l'oeillère de l'intérêt immédiat, finira tout de même par choir dans l'ornière. Seul visionnaire lucide , le néo socialiste Alpern qui fit preuve d'une témérité risquée mais courageuse en appelant Gérard à la démission spontanée. Dont acte et bon point.Merci Cimarès d'en appeler à l'intelligence des élus ( elle sera saluée, même si elle se manifeste sur le tard) pour sanctionner sévèrement celui qui a su à un moment capter leur confiance et guidé leur aveugle engagement.
Mais y aura -t-il manifestation d'intelligence? Nous le souhaitons vivement..., en en doutant fortement.
La VDN de ce matin rapporte, non sans malice, les jeux de mots au goût douteux de Dalongeville relatifs à la CAHC et FACON. Notre élu n'en sort pas valorisé.Qu'il ne se préoccupe pas de l'avenir de ses anciens amis adulés par opportunisme, mais qu'il cherche, le brave homme, les explications qui lui permettront une sortie honorable...Mais en est-il capable, nous en doutons. Sa décision de retrait servirait l'intérêt général.Ses amis Liévinois lui ménageraient sûrement un emploi d'archiviste dans les greniers de l'oubli.
Je viens de rentrer du travail, et surprise, je trouve la lettre du maire dans ma boite. Ben moi je trouve qu'il ne manque pas de culot!!!! Maintenant il affirme que la dette remonte à 20 ans et qu'il n'arréte pas de l'éponger. Et bien je vous dit,"qu'il ne jette pas l'éponge ,parceque avec sa façon de gérer il n'a pas fini d'éponger". J'aurais envie de dire à ce monsieur qu'il arrête de prendre pour des imbéciles la CRC, le député et les Héninois, mais je doute qu'il comprenne.
Marcel
Rédigé par : marcel | 14 janvier 2009 à 18:50
Merci!
Je tente d'être aussi clair que possible dans les analyses et tente de rappeler quelques simples fondamentaux républicains.
Je n'insisterai jamais suffisamment sur le caractère usurpateur des quelques familles qui tiennent les rennes du cinquième département de France au nom d'un parti qui n'a plus de socialiste que le nom... Enfin, je suis toujours étonné de la capacité de soumission, véritable culture locale qu'il conviendrait de battre en brêche tant les nouveaux maîtres on su exploiter cette caractéristique relevant du système minier qu'ils savent si bien décrire.
Dans l'attitude des conseiller municipaux héninois, je n'y vois que cette crainte diffuse d'oser défier celui par qui ils sont devenus conseillers... Ils en oublient que le maire est élu par eux et non eux par lui... Enfin, je pense qu'il n'est même pas question de porte monnaie, puisque les bénéficiaire d'une indemnité sont, sommes toutes , largement minoritaires. Alors qu'est-ce qui les retient d'oser demander à assumer leur mission d'édile? je crains ne pas me tromper en affirmant qu'ils sont tenus par le travail qu'ils ont par ailleurs, eux ou leurs ayants-droits et la véritable gangrène que représente la menace de sa perte par une influence de l'autorité territoriale sur l'employeur privé. Hélas,
nous sommes dans un système où celui qui se distingue n'y a pas de place . C'est une menace réelle, intégrée par toute une population qui semble s'en accomoder puisque, par ailleurs le politique se targue d'être à l'origine de toute création d'emploi. On sent la crainte diffuse, ce qui n'encourage certainement pas la créativité. Alors, conseillers municiaux d'hénin, que craignez vous a ne solliciter que la réaliation de votre mission d'élu de la république ? et puisque il vous est démontré que vous ne pouvez assumer votre mission, remettez donc votre mandat à celui qui vous en prive . Vous repartirez aux élections, si vous le voulez, en exigeant le respect de votre mission de conseiller municipal dans l'équipe qui respectera les règles de la république.
Si l'honneur a encore un sens, n'attendez pas l'humiliation d'une décision échappant au pouvoir qui vous appartient encore.
Rédigé par : cimares | 14 janvier 2009 à 23:04