
Ce fut son dernier dessin
Tous les médias de France ont l'occasion de dire à ces barbares : " On vous emmerde, vivez votre vie de merde, sectaire, sans foi ni loi, sombre, inégalitaire, raciste, petite. Vous êtes de la merde, et dans notre démocratie, on continuera à croire ou à ne pas croire, à pratiquer ou à ne pas pratiquer, dans le respect des uns des autres. Et surtout,dans notre démocratie, la Liberté avec un grand L, ça consite à pouvoir bénéficier d'une presse qui peut attirer l'attention par la polémique, les dessins satyriques ou toute autre forme d'expression. De quel droit, une religion bénéficierait elle de dispositions particulières "?
Si un journaliste, ou tout autre citoyen a envie de se moquer de Jésus, de Bouddha ou de tout autre prophète, c'est son droit le plus stricte. Personnellement ce n'est pas mon habituelle façon de faire, mais je militerai pour que cette liberté fondamentale subsiste. En France, dans notre République, le délit de blasphème n'existe pas, nous en sommes fiers, et il faut se battre pour que cela ne puisse jamais être remis en cause!
Quant au prophète, que ces barbares prétendent venger, là où il est, il se retourne écoeuré par leurs agissements. Ils lui font honte. Ils lui font horreur.
Plus qu'hier et moins que demain " Je suis CHARLIE"
Et aux démocrates :
UNISSONS NOUS ET EVITONS LES AMALGAMES.
L' Islam, ce n'est absolument pas cela.
LA RÉPUBLIQUE PROTÈGE LE CITOYEN, PAS SA CROYANCE ( Le Monde Société 18/02/2014)
Le Larousse définit le blasphème comme une « parole ou un discours qui outrage la divinité, la religion ou ce qui est considéré comme respectable ou sacré ». En France le délit de blasphème n'existe plus depuis la Révolution. Il a été supprimé du droit français par les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, avant d'être réinstauré sous la Restauration puis de nouveau définitivement supprimé par la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse. Du point de vue du droit commun français, une caricature, même irrespectueuse, ne peut donc être un blasphème.
S'ils ne pénalisent pas le blasphème, les tribunaux français sanctionnent toutefois « l'injure, l'attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse » ou l'incitation à la haine raciale ou religieuse : ils jugent donc régulièrement des affaires qui concernent la diffamation des individus. « La nuance peut paraître subtile mais elle est fondamentale, c'est le citoyen que protège la république, pas sa croyance », insiste Hubert Lesaffre, docteur en droit public, dans une tribune publiée par Libération.
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