Extrait de "La dépèche.fr"
«C’est pitoyable d’avoir une telle ministre de la Justice. Elle vient de Cayenne, là où il y avait le bagne, qu’elle reparte là-bas vu qu’elle a toujours détesté la France.» Le Parisien révèle ce mardi ce message posté sur Facebook par Isabelle Guinot, la première adjointe (sans étiquette) au maire UMP de Juvisy, dans l’Essonne.
Suite à des propos d'une telle violence on aurait pu s'attendre à ce que l'ex Président de la République, désormais Président de l' UMP, se désolidarise totalement de cette élue proche de son appareil politique . Et bien non ! La consigne fut donnée aux cadres de ce parti dit " Républicain " de porter le message suivant: " Il s'agit d'un non événement."
Voir ci dessous un extrait de " Le plus"
C’est l’incroyable consigne que Nicolas Sarkozy aurait donnée aux cadres de son parti, au risque de brouiller un peu plus, auprès des électeurs les plus modérés de la droite et du centre, sa stratégie de reconquête et d’encourager les dérapages racistes.
Alors, certes, Nicolas Sarkozy n’est plus à une contradiction près. Certes, lui qui persiste et signe avec son slogan "FNPS" et renvoie ainsi dos à dos le parti républicain et le parti d’extrême droite, menace dans le même temps ouvertement d’exclusion tous ceux qui voudraient faire alliance avec le Front national.
Et alors qu’il prétend se montrer inflexible envers tout dérapage, il ose inciter les cadres de l’UMP à utiliser tous les moyens, même les plus contestables et les plus "border line" pour attaquer la garde des Sceaux.
Prenant pour exemple le jeune maire de Tourcoing, Gérald Darmanin qui n’a pas hésité à "chosifier" la ministre en la traitant de "tract ambulant pour le FN", voilà qu’il banalise les insultes les plus abjectes et même qu’il les encourage, au risque de stimuler chez les plus réacs d’entre eux (par exemple, ceux qui, contre toute évidence, continuent de rejeter la loi du mariage pour tous) ce racisme et cette xénophobie toujours prête à rabaisser le légitime combat politique.
Certes, les plus hauts dignitaires de l' Etat se son indignés. Toutefois, l'on peut penser qu'au regard de ces propos hautement scandaleux, cette affaire n' a pas fait grand bruit ! S'habituerait-on à l'inacceptable ? On peut le craindre, et de savoir que le premier parti de France ( Je veux dire l' UMP ) est présidé par un nain politique qui risque d'être au deuxième tour des futures élections présidentielles contre peut-être Marine Le Pen, cela fait vraiment froid dans le dos.J'en reviens à l'article d'hier : Les élection prochaines seront difficiles. Prétendre le contraire serait absurde, mais il faut se battre ne serait-ce que pour préserver l'essentiel, à savoir l'espoir. L'espoir de jours meilleurs, le pire n'est jamais sûr. Plus que jamais, celles et ceux qui incarnent une France Républicaine et Laïque doivent être soutenus. NI LE PEN, NI SARKOZY ! Ce slogan c'est pour plus tard, aujourd'hui il convient d'être sages, de mettre entre parenthèse les problèmes de la vie politicienne et de faire le bon choix. Jean Urbaniak et Sabine Van Heghe ont depuis des années fait un bon travail unanimement reconnu ! Par ailleurs leur intégrité n'a jamais été contestée. Pour ma part, mon choix est fait, dès le premier tout je voterai pour ces deux candidats sans aucun état d'âme.Et j'appelle celles et ceux qui aiment ce secteur de l'ex bassin minier à en faire autant.
honte à ces racistes. merci pour cet article.
Rédigé par : anonyme | 12 mars 2015 à 13:16
Libération/ Jean Quatremer
" Le Front National aime qu’on lui tende le micro, pas qu’un journaliste fasse son travail. Je le savais et je viens une nouvelle fois de le vivre. La scène vaut la peine d’être narrée. Elle parle d’elle-même. Elle s’est déroulée tout à l’heure, à Strasbourg.
Vers 13h45, j’attends, devant l’hémicycle de Strasbourg, où se déroule la session plénière du Parlement européen, la sortie des députés. Plus précisément celle des élus FN. En effet, l’administration du Parlement soupçonne les 23 élus du Front d’avoir mis 29 de leurs assistants parlementaires (locaux et accrédités à Bruxelles) - payés par le budget communautaire- au service exclusif du parti alors qu’ils devraient uniquement les aider dans l’accomplissement de leur mandat. En un mot, ils sont soupçonnés d’avoir mis en place un système d’emplois fictifs et de financement illégal de parti politique au détriment du budget communautaire. Le Parlement a donc saisi l’Office anti-fraude (OLAF) de l’Union pour qu’il enquête.
Depuis que l’affaire a été révélée, lundi soir, impossible de parler aux députés FN qui ont choisi d’invectiver ceux qui leur posent des questions et de dénoncer un complot politique organisé par Manuel Valls... Un peu court comme ligne de défense. D’autant que cette affaire pose des questions, pas forcément défavorables au FN, qui mérite enquête, ce qui explique pourquoi je n’ai pas encore écrit sur le sujet, n’ayant rien à ajouter à ce que vous avez pu lire par ailleurs : le FN peut-il ou non justifier le travail desdits assistants ? Pourquoi avoir inscrit sur les contrats de travail des assistants locaux (employés dans la circonscription du député) et de quatre des assistants accrédités à Bruxelles l’adresse du siège du FN ? Ce dernier est-il le seul parti à détourner ainsi à son profit les moyens du Parlement européen ? Pourquoi une telle enquête visant le seul FN à quinze jours des départementales françaises ? Bref, si le FN n’a pas mis les mains dans le pot de confiture comme il l’affirme, pourquoi ne pas répondre à toutes les questions qui se posent ? "
Rédigé par : Copié Collé | 12 mars 2015 à 13:49