Ce n'est pas le moindre des paradoxes de ce scrutin départemental. Lorsque les électeurs se rendront aux urnes les 22 et 29 mars, ils ne connaîtront pas les attributions de leur future assemblée. Mardi le Sénat a voté en première lecture le volet de la réforme territoriale consacré aux compétences des collectivités locales. Mais ce texte sera examiné en commission à l'Assemblée la semaine prochaine avant d'être débattu dans l'hémicycle le 17 février. Il devra ensuite suivre le parcours de la navette parlementaire qui devrait aboutir à un vote final au mois de mai ou juin. «Je sais que beaucoup d'élus nous reprochent de ne pas avoir commencé la réforme territoriale par la définition des compétences, reconnaît André Vallini, secrétaire d'État à la Réforme territoriale. Mais la deuxième lecture parlementaire du texte sur les compétences pourra s'enrichir des débats et de ce que nous dirons les électeurs pendant la campagne des départementales.» Une manière de positiver qui ne convainc pas les élus. Mais désormais la mécanique parlementaire est enclenchée…
Mais le texte voté par le Sénat peut être encore remis en cause par les députés lors de son passage à l'Assemblée nationale. Totalement ou partiellement. «Actuellement il est encore impossible de dire ce que fera l'Assemblée car il y a des départementalistes et de régionalistes aussi bien à droite qu'à gauche», constate Vallini. Le gouvernement souhaiterait aboutir à un texte qui fasse consensus à l'Assemblée et au Sénat. Les négociations sur les compétences sont encore loin d'être terminées.
Les sondages se suivent et se ressemblent. Au point que plus personne ne semble s'étonner ou s'inquiéter de voir le parti de Marine Le Pen dominer toutes les enquêtes à la veille des départementales de la fin du mois. Le Front national arriverait largement en tête du premier tour des départementales avec 33 % des intentions de vote, devant l'UMP/UDI (27 %) et le PS (19 %), selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd'hui en France de lundi. Selon cette enquête d'opinion, le vote frontiste progresserait de sept points par rapport à un sondage précédent de janvier. L'UMP et son allié UDI seraient en recul de trois points et le PS et ses alliés d'un point. Le Front de gauche totaliserait 9 % (-1), Europe Écologie-Les Verts 4 % (- 3) et l'extrême gauche 2 % (+ 1). Les autres forces politiques (dont le MoDem) se partageraient 6 % des intentions de vote.
Sondage Odoxa réalisé les 26 et 27 février auprès d'un échantillon de 807 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas). Selon un autre sondage publié dimanche par l'Ifop pour Le JDD, le FN et l'UMP associée à l'UDI arriveraient à égalité aux élections des 22 et 29 mars avec 29 % des voix au premier tour devant le PS 23 %.
on va encore se prendre une claque
Rédigé par : anonyme | 02 mars 2015 à 16:46
A 16h46, il faut se battre.Rien n'est perdu!
Rédigé par : GB | 02 mars 2015 à 17:31
Et c'est pas demain la veille qu'on saura à quoi ils vont servir
Rédigé par : écoeuré | 02 mars 2015 à 18:10
et au conseil regional ils vont faire quoi
Rédigé par : anonyme | 02 mars 2015 à 20:13
Et c'est se foutre du monde et de la démocratie, une fois de plus, que de demander aux gens de voter alors même que c'est le flou le plus total sur les futures compétences des Conseils départementaux avec la loi territoriale en discussion qui les menacent de disparition. Le gouvernement sait où il veut aller en matière de rabougrissement accentué des services publics et de mépris de la démocratie de proximité, mais il se garde bien de le dire aux électeurs...Notre république est vraiment malade !
Rédigé par : Jean-Louis FOSSIER | 02 mars 2015 à 20:38
mr GB on en marre de ce systéme ump ps ont gouverneé on voit les résultats chomage insécurité pauvreté etc
Rédigé par : umps non merci j irais pas à la péche mais à la plage | 03 mars 2015 à 09:56