(source: fenêtre sur cours)
Le tableau ci-dessus montre qu’en pourcentage, la France, depuis 1995, investit de moins en moins dans l’éducation de ses enfants. Ce constat incontestable fait froid dans le dos, surtout si on le compare aux courbes inverses de notre voisin allemand et des autres pays de l'UE et de l'OCDE (Etats-unis mis à part).
Baisse des moyens humains, baisse des salaires, qui ne sont plus indexés depuis belle lurette sur l’inflation, le monde de l’éducation assiste impuissant à son démantèlement progressif depuis plus de 15 ans.
Réseaux d’aide aux élèves en difficultés, assistants de vie scolaire, secrétaires de direction, aides éducateurs, Brigades REP..., tous ces personnels, autrefois si utiles dans nos écoles, ont disparu ou sont en passe de le faire. Ne restent plus que les enseignants, désormais complètement isolés face à des classes de plus en plus chargées et hétérogènes.
Certes, il faut diminuer les dépenses publiques. Mais pour le monde enseignant, la crise actuelle a bon dos puisque la récession dans l'Education Nationale a débuté en 1995, bien avant les difficultés économiques actuelles.
L’école en crise pour Sarkozy ? Pas du tout. Sa réponse est toujours la même : « Je connais le problème des enseignants. Ils ne sont pas sassez payés… » Voila qui dénote une méconnaissance totale, voire une indifférence volontaire - et méprisante!- des problèmes quotidiens rencontrés à l'école.
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