Ce matin, les militants et élus de l’ AR étaient nombreux à la journée du handicap organisée dans le superbe stade couvert de Liévin. Cette manifestation s’est déroulée devant un parterre regroupant près de 10.000 personnes.
Sarkozy avait été élu sur le thème du « travailler plus pour gagner plus ». Pour autant, il n’avait pas hésité à promettre plus de solidarité envers les plus démunis.
Résultat des courses, il commence par appauvrir les associations s’occupant de la prise en charge du handicap. La première concernée est évidemment la plus importante, à savoir la Vie Active.
Les fonds propres résultant de la bonne gestion de l’ensemble des établissements feront, si le gouvernement ne fait pas marche arrière, l’objet d’une fiscalisation à hauteur de plus de 3 000 000 d’Euros uniquement pour l’année 2006. Autant dire qu’il s’agit ni plus ni moins de tuer le tissu associatif, car ne nous y trompons pas, après ce sera le tour de l’APEI et des autres associations (toutes représentées et solidaires ce matin) …… « Au suivant !!! »
Il y eut d’abord une table ronde regroupant des professionnels, des bénévoles et des parents.
La deuxième table ronde a permis à des politiques de tous bords de dire leurs points de vue.
Il est réjouissant de voir que pour une cause aussi noble les frontières politiques s’estompent.
Deux personnalités de droite furent très applaudies, à savoir le député Flageolet ( UMP) et le conseiller régional Leturcq ( MoDEM).
L’après midi fut consacré à la fête en présence de Marcel et son orchestre.
A.
Un Message Politique très fort de notre Région envoyé à l'Exécutif National !...
L'Humain doit rester au centre des Préoccupations Gouvernementales et non l'Argent !...
La Répartition des Richesses équitablement permettra un Monde Meilleur !...
Rédigé par : Un Citoyen | 27 février 2010 à 20:26
Tout ce tintamarre me parait suspect...d'autant que prendre à temoin l'APEI quand on connait l'origine de la Vie Active, c'est un peu comme si on cherchait à dissimuler quelque chose... Et se protéger derrière le sacro-saint principe associatif, cela me parait un peu facile: l'association est un moyen juridique qui se traduit avec de multiples facettes: pour n'évoquer que l'aspect financier: il n'y a aucune commune mesure entre l'association locale des pêcheurs à la ligne ou des joueurs de pétanque... et le 3e employeur du Pas de Calais.
Alors, quand un privé utilise autant d'argent en provenance des fonds publics, il n'est pas indécent que les représentants des divers services de l'Etat assurent leur droit de surveillance des fonds. Il convient aussi de préciser que l'état serait en faute s'il ne le faisait pas. Quant aux tenants de la laïcité, c'est amusant qu'ils en viennent à défendre un système qui ne tend à favoriser qu'une seule association tentaculaire quand ceux-là mêmes s'attaquent aux monopoles du privé dans d'autres matières. En droit, une association est un organisme privé, même si elle bénéficie de la reconnaissance de l'intérêt public.
Sur la mission de l'AR, il serait intéressant qu'elle ne devienne pas que le relai de la Vie Active, et par là-même la chapelle de M.Alexandre, et redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.
Rédigé par : cimares | 27 février 2010 à 21:34
Cimares,l'AR est et reste une assocation agissant en dehors des partis politiques. Libre à chacun de ses membres de faire ce qu'il veut, c'est le cas et ce fut toujours le cas.On ne prend personne à témoin. On a évoqué tout simplement le fait que toutes les autres associations étaient présentes car concernées. On voit mal en effet une disposition fiscale s'appliquer à une assoc et non à une autre. Quant aux assoc n'ayant pas un caractère d'intérêt public telles celles que tu cites, détrompe toi, tôt ou tard elles seront concernées car elles sont contraires aux règles européennes.
Rédigé par : G | 28 février 2010 à 10:04
Toujours à cimares, où as tu lu que nous trouvions indécents que l'Etat exerce son pouvoir de contrôle. Force est de constater que les rapports de CRC mettent en relief une très bonne gestion.
Ce que nous trouvons insupportable est que les réserves des associations soient fiscalisables dès lors qu'elles proviennent des résultats de l'ensemble des établissements. C'est non seulement insupportable, mais c'est également l'encouragement aux dépenses. Pourquoi les directeurs s'efforceraient-is à dégager des excédents dès lors que ceux ci leur seront en grande partie supprimés.
En réalité Cimares, et tu le sais très bien,c'est la pemière étape de la transmission du social vers le privé très aux aguêts.
Rédigé par : G | 28 février 2010 à 10:40
Mais une association relève du privé. Elle n'est pas faite pour dégager du bénéfice surtout quand elle utilise beaucoup de fonds publics.
Je suis de ceux qui comprennent les interrogations des représentants de l'état, surtout quand ce dernier est en quasi état de faillite: On peut tout de même être choqué quand le service public en vienne à mendier le service privé pour assurer sa mission de service public !
L'attitude du système bancaire est de même nature: conférer l'article paru dans le Canard enchaîné de cette semaine en première page intitulé "la banque qui ne dit jamais non".
Rédigé par : cimares | 28 février 2010 à 12:15
Il ne saurait être question de bénéfices, Cimares, mais d'excédents qui alimentent un fonds générant des intérêts. Le tout est sytématiquement affecté à la rénovation des établissements quand ce n'est pas à de nouvelles constructions.
Rédigé par : G | 28 février 2010 à 13:00
Peut être, mais le principe associatif exclue les excédents: comme une association vit de fonds publics, il lui est raisonnablement interdit d'en dégager, sauf à conclure que les subventions sont trop élevées.
Je répète que le principe de l'association est la liberté: pour ma part, je suis membre d'une association d'anciens élèves qui, elle, subventionne nombre d'activités du lycée; l'association, reconnue d'utilité publique, vit sur ses activités et les cotisations de ses adhérents: elle ne sollicite aucune subvention, ni de la ville, ni du département, ni de quiconque: par contre, elle subventionne de façon importante les activités du lycée. Elle a ses fonds propres issus de son activité, mais pas de l'argent public.
Rédigé par : cimares | 28 février 2010 à 17:42
Alors là mon cher Cimares, tu fais preuve d'une méconnaissance absolue du secteur associatif médico social.Les établissements médico éducatifs gèrent des budgets de type "hospitaliers". Chaque année se solde soit par un excédent soit par un déficit. Excuse moi de te le rappeler mais j'ai été 25 ans directeur d'IME.
Le cumul de ces résultats est tel que chaque année l'association est elle même soit excédentaire soit déficitaire.
Il ne faut pas confondre "bénéfice"et "excédent".
Renseigne toi, tu dois certainement connaître d'autres directeurs d'établissements spécialisés.
Rédigé par : G | 28 février 2010 à 21:36
A Emmanuelle.
Je ne veux pas fuire ta question.
J'y répondrai.
Pour autant dès aujourdhui, je peux te dire que cette piscine est source d'énormes inquiétudes.
Rédigé par : G | 28 février 2010 à 21:40