LE SYNDROME DALONGEVILLE.
Soyons clairs. Quand nous évoquons des personnes telles Pierre Ferrari, Jean Pierre Policante ou son épouse Claudine Policante ( qui sur la liste est inscrite sous le nom de Claudette Cymbalist ) , nous ne les associons pas aux malversations de Dalongeville et autres Mollet ou Chopin.
En revanche, ce que nous disons « haut et fort », c’est qu’ils nous ont imposé une chape de plomb, un véritable « mur du silence » pendant de trop nombreuses années.
Et ce silence est coupable ! Ce silence est hautement condamnable ! Expliquez nous comment les gens de l’opposition à qui l’on interdisait tout accès aux dossiers ont pu apprendre tant de malversations et les porter à la connaissance de la justice !
En décembre 2002, Georges Bouquillon a remis dans les mains de Jean Pierre Policante, de Danièle Filipowicz et d’autres politiques, un dossier complet démontrant la malhonnêteté de Dalongeville. Plus tard, nous avons proposé à David Noël de lui remettre ce même document. (il tenait un stand ce jour là, un stand avec son amie Marie Serge Opigez, au marché aux puces rue Domagalla) .Ces élus ont ainsi eu l’occasion de vérifier que l’ex maire, le jour même de son investiture en 2001 avait déjà détourné à son profit, la somme de 140 000 Francs. ( monnaie de l’époque). Comment ont-ils pu participer à ce système en toute connaissance de cause ? Plus tard, en mars 2008, nous avons amplement informé Marie Noëlle Lienemann et Pierre Ferrari. Dans certaines circonstances, le silence n’est-il pas coupable ? La non dénonciation d’une faute connue et avérée est en soi une malversation. Et en cela, les ex proches de Dalongeville sont hautement responsables et coupables, même s’ils ne sont pas personnellement pas malhonnêtes.
De même, il ne saurait être question pour nous, de mettre en doute l’honnêteté de Patrick Piret, Christine Coget etc. Pour autant, ils ne peuvent nier qu’ils se sont associés dès le premier tour avec des personnes dont autrefois, ils condamnaient leur silence coupable. Patick Piret a lu cette accablante lettre du Président de la Cour d’appel de Douai. Or, dès le premier tour, il fait acte d’allégeance aux proches de Dalongeville que sont, que furent, Ferrari et consorts.
Il est donc pour le moins étonnant que certains puissent s’étonner que nous ayons quelques réserves. Et ce, d’autant plus que le jeune Pierre Ferrari a très rapidement compris et intégré les méthodes de celui qui, pendant cinq ans fut son maître à penser, a savoir Gérard Dalongeville lui-même. Entre autre, nous condamnons le fait qu’il puisse perpétrer la méthode consistant à promettre « monts et merveilles" à des personnes en grande difficulté sociale :« Si je suis maire en ne vous inquiétez pas, je vous embaucherai" dit-il souvent ! Ce procédé est hautement condamnable et nous nous étonnons que certains de ses colistiers cités plus haut puissent l’accepter. De même, nous ne comprenons pas que sur un plateau FR3, le même Pierre Ferrari puisse dire : « Nous n’augmenterons pas les impôts ». C’est du populisme « pur jus ». Quant à nous, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les baisser en 2010, mais en 2009, le préfet imposerait cette mesure préconisée par la CRC si elle n’était pas suivie d’effet.
Le syndrome Dalongeville, c’est cela. C’est l’ensemble de certains comportements douteux qui ont pour aboutissement le mépris des citoyens.
Dalongeville est peut-être « politiquement » mort (encore que….) mais son ombre plane encore bel et bien sur Hénin Beaumont.
Daniel DUQUENNE.
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