Par Daniel DUQUENNE.
Quand mon portable a sonné pour m’annoncer la terrible nouvelle, j’étais venu saluer nos aînés au Cèdre Bleu à l’occasion de la fête du travail. Je venais à l’instant de parler avec Mr et Mme RIMBAUD de Roland POT et de notre amitié commune.
Miné par les effets de nombreuses maladies combattues pendant des années, nous avions fini par croire que Roland était indestructible. Malheureusement, cette fois-ci, ce ne fut pas le cas, avec discrétion, dignité et courage Roland POT nous a quittés un 1er mai.
Roland fut pour certains d’entre vous, votre collègue de travail à E.D.F, votre compagnon au sein de l’association des Colombophiles héninois et en ce qui nous concerne notre ami au sein de l’Alliance Républicaine.
En prononçant son nom, son prénom, nombreux sont les souvenirs qui reviennent à ma mémoire.
Mon premier souvenir, c’est le Congrès National des Colombophiles qu’il a organisé de main de maître en sa qualité de président du 15 au 17 décembre 2000 à HENIN BEAUMONT à l’Espace François Mitterrand. A l’époque, Directeur Général des Services, il m’avait communiqué cette passion des « coulonneux », culture ancestrale de notre bassin minier avec ces pigeonniers construits soit au bout du jardin ou alors au grenier.
Mon deuxième souvenir, c’est son implication dans l’association « le Temps de Vivre » association de loisirs des séniors dirigée dans les années 90 par mon épouse Brigitte. Roland était un membre actif de cette association. Que de bonheur partagé, que de souvenirs lors de nos repas dansant avec sa femme Josiane.
Mon troisième souvenir, c’est celui qui me tient le plus à cœur, c’est son engagement politique, son dernier combat à mes côtés. Socialiste, Homme de gauche convaincu, il avait décidé de rejoindre l’Alliance Républicaine à l’occasion des dernières élections municipales. Il a été l’un des premiers à défendre notre idéal, à redonner des couleurs à Hénin Beaumont. Comme nous, il avait « Hénin-Beaumont au cœur ».
Malade, il puisa toutefois toute son énergie nécessaire pour exercer pleinement et jusqu’à son dernier souffle son action au sein de l’Alliance République. Roland n’était pas facile, il avait comme on dit du caractère ! Je n’étais pas toujours d’accord mais avec lui, le dialogue était clair et direct. C’est ce que j’aimais chez lui : sa franchise et son désintéressement à la cause héninoise.
Il y a quinzaine de jours, au téléphone, il m’avait encore une fois témoigné de sa fidélité et de son souhait de poursuivre le combat. Malheureusement, la maladie a eu raison de lui. Pour beaucoup d’entre nous, Roland restera un exemple.
L’heure est aujourd’hui au recueillement et à sa mémoire.
A son épouse Josiane, à ses enfants, à ses proches, à ses amis de l’Alliance Républicaine, j’exprime notre profonde tristesse et toute notre sympathie dans l’épreuve qu’ils traversent.
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