ELOI dit : ÔTE MOI D’UN DOUTE ! Le peuple s’est exprimé, en démocratie le peuple est roi ! Dont acte. Mais, ÔTE- MOI D’UN DOUTE ! Est-il vrai que les princes installés demeurent assujettis à leurs protecteurs ? Savent- ils que ceux- là même qui ont applaudi à leur sacre peuvent à tout moment réclamer des comptes et devenir subitement intraitables ? Sous réserve d’inventaire le royaume est réputé riche de biens divers, héritage des anciens. Le monarque est réputé loyal, sage, bon gestionnaire et gardien du temple. ELOI se réjouit d’une telle disposition d’esprit. Dommage que son sacre ; souvenez –vous en, ressembla au grand carnaval tant la foule en liesse était sous le charme, arborant casaques à son effigie, clamant sa victoire sous les bulles dans la cantine proche du château, fifres et tambours masquant les gémissements de ceux restés sous le porche. Mais, ÔTE- MOI D’UN DOUTE ! Ne s’agissait-il que d’une mascarade de courtisans avides de pouvoirs et de prébendes espérées, à la hauteur de leur engagement pour que règne l’élu. Est-il vrai qu’après le temps des douceurs hier consenties vient forcément le temps des réalités accompagnées des premiers signes d’une disette annoncée ? Mais, ÔTE- MOI D’UN DOUTE ! Est-il vrai qu’il y ait eu tant de douceurs distribuées ? Garde-toi de formuler un avis. -Ne parle que sous le contrôle expert de la Ligue des Droits de l’Homme. -Attends que Maurice, courroucé par la haine, monte au créneau pour dire son mot. -Attends que Daniel observe et se prononce avec solennité au nom des exclus. ÔTE-MOI D’UN DOUTE ! AS-TU AU MOINS COMPRIS ceci : il m’importe seulement que l’espace soit bien administré et que les braves gens soient respectés quelque soient leur origine et leur condition et qu’aucun d’entre eux ne soit mieux considéré que l’autre sous prétexte qu’il est reconnu de la famille régnante. ÔTE-MOI D’UN DOUTE !
Très cher Eloi,
Votre sagesse usuelle vous honore
Et si je ris et dis encore
vous assurer que dans l'effort
L'affreux, malgrè ses torts,
s'il s'en devait quitter le port,
vous remercie de vos trésors.
Rédigé par : Luanpa | 07 avril 2008 à 14:11
Très bon texte Eloi, comme d'habitude. Il sussite de plus quelques vers en commentaires, un peu de poésie ne fera de mal à personne en ces temps qui s'annoncent difficile
Rédigé par : loulou | 07 avril 2008 à 18:08
Le 1er décembre, l'Eglise honore saint Eloi, un homme issu d'une famille de paysans aisés qui devint conseiller du roi Dagobert. Reconnu pour sa générosité et la qualité de ses jugements, il devint évêque de Noyon et de Tournai.
Je ne suis ni courroucé, ni haineux. J'apprécie beaucoup les mots d'Eloi. Ils relèvent le niveau, sont vifs et piquants.
Rédigé par : maurice | 07 avril 2008 à 19:59
comme d'habitude les mots d'éloi m'enchantent... continue comme ça on t'aime!
luanpa y va de sa ptite poésie et ça fait du bien dans ce monde de brutes!
Rédigé par : motivée | 08 avril 2008 à 11:47
Lettre à Daniel Duquenne
Je te félicite pour ton courage. Ta victoire est celle du bon sens et du travail de proximité. J'avais apprécié ton blog quand j'avias des soucis à Etaples et j'ai suivi tes tracas depuis plusieurs années.
Amitiés
Bagdad GHEZAL
Rédigé par : bagdad GHEZAL | 07 juillet 2009 à 01:51