Notre stratégie initiale – union des forces progressistes dès le 1er tour – a échoué, il faut le reconnaître, c’est ça aussi faire de la politique.
Pour autant, nous avons initié une dynamique qui a rencontré l’adhésion (au total des 2 pétitions et de la page FB) de plus d’un millier de gens de notre nouvelle grande région. C’est peu… ou déjà beaucoup selon comment on prend les choses.
Nous, les prenons positivement ! Nous ne pouvons, ni ne souhaitons, en « prendre notre parti » – ni au propre ni au figuré !
C’est pourquoi nous vous invitons à poursuivre notre engagement, à venir en débattre et à construire des perspectives pour et au-delà de cette échéance électorale et des suivantes :
Dans le très court terme :
- pour appeler au sursaut citoyen, pour démontrer les conséquences de l’abstention (quelles que soient les difficultés qu’il peut y avoir à choisir),
- pour démontrer en termes politiques (et non moraux) la dangerosité du programme du FN (ou son absence apparente de programme),
- pour préparer les conditions d’un second tour en duel qui permette de battre Marine Le Pen, quoi qu’il nous en coûte…
Dans le court terme :
- pour analyser les raisons profondes du rejet des partis politiques qui ont fait le lit du FN,
- pour analyser les raisons de l’échec de notre stratégie,
- pour poser les bases d’une stratégie et d’un projet politique nouveau qui redonne des raisons concrètes d’espérer à ceux qui souffrent le plus des politiques conventionnelles menées jusqu’ici !
Il s’agit, simplement, de continuer de prendre notre part à la vie de la cité et d’amener de plus en plus de citoyens à reprendre la place que l’on n’aurait jamais dû leur confisquer !
Oui, il y a un autre avenir, un autre futur possible !
A nous d’en débattre, nous comptons donc sur vous, nombreux :
Vendredi 13 novembre à 20 heures
Sciences-Po Lille
84, rue de Trévise
59000 LILLE
Désolée de ne pouvoir participer à la réunion du 13 novembre, devant présider une réunion au même moment.
Parmi les projets à plus long terme (mais pas trop long…!), je pense indispensable, face au discrédit vis à vis des élus en général, de travailler à un statut de l’élu et une limitation plus drastique du nombre de mandats, en nombre comme en durée, afin de favoriser une représentation plus large de la société. Il faut en finir avec la notion de carrière politique et en venir à la notion d’un service qu’on rend aux citoyens qu’on représente, pendant 2 mandats maximum, en ayant les moyens de s’y consacrer et en retrouvant son travail ensuite. On n’agit pas de la même manière dans son mandat, si on on se donne temps pour agir et travailler ou si la priorité est de durer personnellement.
On parle de limitation du cumul depuis des années mais on le fait à minima… et pour les autres.
Rédigé par : P Pavy | 12 novembre 2015 à 14:15
Pour info:
http://appelauxfemmesetauxhommesdebonnevolonte.fr/lappel-jusquau-13-decembre-et-apres/
Rédigé par : GB | 12 novembre 2015 à 14:31