J'ai eu le privilège et le plaisir de commencer ma carrière dans le même groupe scolaire que Pierre Frackowiak. Nous avons ensuite pris des chemins différents. Je devins directeur d' IME et lui Inspecteur de l' Education. En tant que tel, il ne fut jamais asservi. Cela est suffisamment rare pour être souligné.
Aujourd'hui, en pédagogue averti, il continue de "mettre son grain de sel".
Je conseille aux enseignants et aux personnes concernées par la question de l'école de lire un article rédigé par Pierre Frackowiak.
Pour ce faire, cliquer sur le lien ci dessus puis sur "dossiers", ensuite sur "le grain de sel de Pierre Frackowiak" et enfin sur " des outils, des élèves et des hommes".
Bonne lecture. GB.
PS: En ma qualité de directeur d' IME, il me fut donné d'arriver aux mêmes interrogations, tant la pression de " hautes autorités" conduisit certaines équipes médico équipes à "leur" démontrer quantitativement leurs intentions de faire ( multiplication des paperassses,invention d'un vocabulaire inutilement sophistiqué*) au détriment de l'essentiel, à savoir, permettre aux "élèves" de devenir des hommes ( au sens large du terme).Fort heureusement, il y eut et il y a de la résistance !
* Dans les très hautes sphères pédagogiques, on ne dit plus "ballon" mais "réferentiel bondissant" Cela ne s'invente pas ! Quant au ballon de de rugby, il n'est rien de moins qu'un "référentiel bondissant aléatoire" !
En d'autres termes, il y a beaucoup trop de fonctionnaires de l'éducation nationale et pas suffisamment d'enseignants.
Autre paradoxe: le malheur veut que le summum de la réussite dans l'éducation nationale est de ne plus enseigner; le phénomène n'est pas nouveau; il n'a fait que s'amplifier depuis 1946... Notre professeur de mathématique de terminale nous le faisait déjà remarquer alors que nous étions lycéens en 1970 !
Rédigé par : anonyme | 13 juin 2013 à 21:28