1) Nous avons d'abord passé une bonne demi heure sur une question de vocabulaire, à savoir que signifie le mot " Arbitrage "? Nous étions nombreux ( en tous les cas, tous ceux de notre groupe) à penser que l'arbitrage était la phase ultime de la préparation du budget. Naïvement, nous pensions que dans un premier temps les élus avec leurs cadres avaient à préparer un projet budgétaire, lequel aurait éventuellement à être remodelé lors de l'arbitrage. Et nous pensions aussi, que cet arbitrage avait à se faire sous la responsabilité de Monsieur le Maire ou de son adjoint aux finances! Nenni ! Mr Cogo adjoint aux finances nous a expliqué qu'un simple travail de collaboration entre l'élu et son cadre administratif était suffisant. Comme quoi, on en apprend tous les jours ! Marie Laurence Daussin illustra parfaitement nos interrogations en s'appuyant sur le budget citoyenneté. Elle illustra ce que dans notre groupe, nous considérons comme une anomalie. Caroline Troy en fit autant en exposant la réduction drastique et sans précédent du budget culture (60% pour les projets), enveloppe qu'on lui communiqua la veille. Elle déclina les conséquences alarmantes de cet "arbitrage" fait sans la moindre consultation des élues concernées, constata avec stupéfaction la suppression pure et simple de l'ensemble des lignes CUCS et souligna son incompréhension d'une telle annonce, fin mars, alors qu'un trimestre de l'année est déjà écoulé. Comme Monsieur le Directeur des services a la charge de se substituer au pouvoir politique, une fois de plus, le débat se transforma en un échange entre Mlle Troy et Mr Thibaut et, comme d'habitude également, l'adjointe eut droit au sempiternel " Vous vous en prenez encore à l'administration !" Bref, si on interroge l'adjoint aux finances, on n'a pas de réponse et si l'on interroge celui qui répond à sa place, c'est le procés d'intention !
2) Ce fut ensuite la question qui fâche. A quelle hauteur plaçons nous le niveau d'imposition. Nous nous sommes, quant à nous, déjà prononcé publiquement sur cette question. Notre position est claire: La baisse de l'imposition doit être lisible. Par ailleurs, le cabinet Kalyps nous avait clairement annoncé en Conseil Municipal qu'une baisse de nos recettes fiscales pouvait osciller entre 500.000 Euros et 1.000.000 d' Euros. Si ce n'est plus possible, alors il faut nous expliquer pourquoi demander l'aide d'un cabinet. Nous sommes quant à nous résolument pour une baisse lisible de l'imposition. On verra ce qu'il en sera ...
3) La conclusion de ce BM pourrait très bien se résumer à ce qu'un élu a dit avec lucidité : " En fait on nous fait miroiter des projets en nous disant que tout va mieux depuis un an et que les finances vont bien, et finalement, y a pas un euro !".
PS : s'agissant du budget de la Culture, il avait été dans un premier temps indiqué que la baisse était à hauteur de 60 %. Bien évidemment, ce pourcentage est relatif à la baisse des Projets et non à la globalité du budget culturel (structures, équipements, subventions, personnel...).
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