Certes, en cette année 1983, Jacques Piette est le leader incontesté, mais Pierre Darchicourt, déjà élu conseiller général en 1982 puis adjoint au maire en 1983 devient l’homme de l’avenir. Les mauvaises langues, évidemment, disent qu’il doit tout à son père. C’est oublier que l’on ne devient pas un personnage politique incontournable, tout simplement en portant un nom et en se tournant les pouces. De 1982 à 1989, Pierre Darchicourt conquiert l’opinion publique grâce à son omni présence sur le terrain. On le voit partout, notamment dans les associations dont il connait tous les bénévoles, qu’ils le soient dans les milieux sportifs, culturels, patriotiques ou autres. Un jour, il me pose la question de savoir comment est utilisé l’internat de l’IME les weekends. Je lui répondis que seuls deux hébergements sur six sont occupés par les enfants et adolescents relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Excellente aubaine : Voici pourquoi. En 1982 des circulaires ministérielles préconisent l’intégration des élèves d’IME et je suis désigné par mes « chefs » syndicalistes pour aller prêcher la bonne parole auprès de mes collègues syndiqués des écoles primaires afin qu’ils se mobilisent en faveur de ces textes. Or qui dit s’intégrer sous-entend savoir recevoir. L’occasion est trop bonne et je réponds à celui qui est devenu mon ami que les quatre hébergements inoccupés peuvent parfaitement l’être au profit de la municipalité. C’est ainsi que l’internat accueille les WE, tantôt une équipe de foot, tantôt des musiciens, tantôt des étudiants allemands de la ville de Herne (jumelée avec Hbt)…….etc....Cela revient beaucoup moins cher à la ville et les invités profitent d’hébergements plus que convenables et d’une restauration de très haute qualité. Quant à l’IME, il se fait une réputation d’établissement ouvert et accueillant…C’’est en absolue conformité avec l’esprit des deux circulaires. Certes il y a l’intégration scolaire, mais il y a également l’intégration dans la cité et de ce point de vue, c’est du « gagnant gagnant ».
RETOUR EN ARRIERE : Les échanges avec la ville de Herne en Allemagne étaient anciens (ils dataient, je crois aux années 60), mais avec le temps, ils avaient perdu « force et vigueur"). Pierre se fit fort de les remettre en marche et je fis partie de l’équipe chargée de cette entreprise, ainsi que Daniel Duquenne et Mr Holler (responsable du restaurant central scolaire, ex militaire et polyglotte). Cela se conclut par un renforcement de nos échanges. Et dans ce contexte, je me suis rapproché de l’établissement spécialisé allemand avec lequel l’ IME fut jumelé officiellement, ce qui permit des échanges fructueux…….Et, j’eus la surprise de constater que les élèves de l’IME, sans connaître un seul mot de la langue germanique réussissaient parfaitement à correspondre avec leurs homologues. Ensuite, ce fut l’accord avec la ville de Könin en Pologne………J’y reviendrai.
Je terminerai aujourd’hui, en affirmant que Pierre Darchicourt ne se contentait pas d’initier des projets et qu’à chaque échange, il fut présent.
au niveau national en 82, 83 c'était la cata. Et nous on résistait. Si on nous avait dit ce qui allait se passer;
Rédigé par : A gauche | 27 août 2015 à 22:05