Ces écrits ne valent que pour les rencontres que j’ai pu faire et de certaines anecdotes ou événements de natures politiques. Précédemment, j’ai évoqué les vœux du maire de Janvier 1981, les premiers auxquels j’ai assisté. Le maire en place était Jacques Piette[G1] . Ce Monsieur était un véritable « Homme d’état ». Il est inutile que j’entre dans le détail de la carrière de ce grand résistant, proche de Guy Mollet, de François Mitterand, conseiller d’état, inspecteur des finances, député etc. Par ailleurs, c’était un homme d’honneur sachant reconnaître les qualités de son entourage. Pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur ce grand homme, ou tout simplement se rafraichir la mémoire, je les invite à lire tout ce qui le concerne sur Google et Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Piette. Je n’ai pas vécu les 2 anecdotes qui suivent, mais elles m’ont été racontées à maintes reprises par des acteurs de la vie politique Héninoise dans les mêmes termes. Une troisième anecdote m’a été évoquée à plusieurs reprises par Monsieur Epaillard. (Ce sera l’objet du 7ème post).
Première anecdote : Elu Maire de la ville succédant à Fernand Darchicourt (père de Pierre), il organise une première réunion avec sa garde rapprochée (Principaux adjoints et administratifs) : « Mesdames Messieurs, quelle est la situation financière de la ville précise à ce jour » ? Silence dans les rangs, émoi collectif ! Ce ne fut qu’à la réunion suivante qu’un état précis lui fut proposé !
Deuxième anecdote : Même scénario. « Quel est le foncier disponible sur le territoire d’ Hénin Liétard ? » Même silence gêné et ce ne fut qu’ultérieurement qu’une réponse lui fut apportée. Sur Hénin Liétard, le Foncier disponible était réduit à sa partie congrue, mais Jacques Piette savait pertinemment que dans le village voisin de Beaumont, les disponibilités étaient énormes…..D’où la fusion qui eut lieu quelques années plus tard. Hénin Liétard devint Hénin Beaumont.
Jacques Piette était hyper compétent. Jacques Piette était un visionnaire. Plus tard, j’eus l’immense privilège de pouvoir échanger avec lui et d’être impressionné par sa culture. Il connaissait le sens des mots et savait parler du fascisme, l’ayant personnellement et volontairement combattu sur le terrain : Wikipedia : De 1937 à 1938, il combat en Espagne, aux côtés des Républicains, pendant la guerre civile.
[G1]Souveni
C'était la bonne époque.
Rédigé par : a gauche | 15 août 2015 à 17:42
C'était le temps de la compétence.
Rédigé par : GB | 16 août 2015 à 10:32
Oui ce maire est le meilleur qu'on ait jamais eu depuis la guerre
Rédigé par : anonyme | 16 août 2015 à 20:18