L’encours de la dette communale s’élevait fin 2010 à 37.3 millions d’€.
Depuis 2008, il a baissé de 12.75%. Ceci est dû au fait que pour envoyer un signal fort attestant de leur volonté de redresser les finances communales, nos élus ont fait le choix de ne pas emprunter en 2009 et en 2010.
Ce choix responsable était une nécessité car la commune est dans l’obligation d’envoyer aux banques des gages de rigueur financière dans la perspective de renégocier les emprunts « toxiques ».
Car une grande partie des emprunts (78% de l'encours total de la dette) souscrits par la majorité « Dalongeville » présente un risque de taux significatif.
La dette actuelle est, en effet, composée pour une grande part d’emprunts dits « structurés » (produits indexés sur le franc suisse ou divers taux des marchés financiers).
Alors qu’en 2012, près de 30% de la dette a un encours indexé sur la parité €/franc suisse, ce taux passera à 50% à l’horizon 2015 si rien n’est fait.
C’est dans cette perspective de détérioration des taux d’intérêts que la commune a dû rectifier son budget cet été et provisionner de façon significative le risque encouru par la dette.
Ce provisionnement a rendu nécessaire un nouvel emprunt de 5 millions d’€ pour les exercices 2011 et 2012 afin de permettre la réalisation des investissements prévus au cours de ces deux exercices. A noter que cet emprunt est sans risque car négocié à taux fixe.
La rigueur financière voulue par E. Binaisse va dans le bon sens et met la municipalité en position de force pour renégocier les emprunts toxiques et sécuriser la dette de la ville.
A ce sujet, un rendez-vous est prévu le 22 Février avec DEXIA. Nous espérons qu’une issue favorable sera trouvée lors de cette rencontre pour sortir la ville de cet épineux problème que constitue la structure de sa dette.
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