A noter qu’en introduction à cette cérémonie des vœux, Roland Sandor a annoncé l’aboutissement de son projet de création d’un guide municipal qui sera intitulé « l’hénindispensable ». Ce guide pratique, équivalent du "petit fûté" regroupera toutes les informations utiles à connaître sur notre ville. Les bénéfices qui résulteront de sa vente seront reversés aux associations solidaires.
Puis Claude Leclercq, invité d’honneur de cette cérémonie, a pris la parole. Président de l’office des sports jusqu’en Septembre. Il a donné là sa dernière intervention publique avant son départ pour la Vendée.
Ancien responsable de l’équipe de France d’escrime, le palmarès de cet Héninois est éloquent, avec pas moins de 12 médailles olympiques glanées à Barcelone en 1992 et Atlanta en 1996.
Claude Leclercq nous a rappelé que lorsqu’on lui a proposé la présidence de l’ODS en 2008, l’objectif était de mettre en place, pour une période de 4 ans, les grands axes de la politique sportive de la ville. Ainsi, de nombreuses actions ont été mises en place sous sa présidence. Le projet sportif local, l’assistance à la réalisation des projets de chaque association, le challenge école/sport/santé, le parcours du cœur, le village santé, des évènements comme le trophée des sports ont ainsi vu le jour pendant cette période.
C. Leclercq a rappelé combien cette mission lui avait apporté humainement mais également combien les critiques l’avaient touché. Celles-ci, sous couvert d’anonymat, sont tellement éloignées des valeurs auxquels il croit, qu’elles l’ont incité à ne pas renouveler sa mission au-delà de 2012.
Les valeurs qui sont chères à C. Leclercq, ce sont celles du milieu associatif qu’il considère comme « un creuset de la démocratie où diversité et humanisme sont représentés et mis en valeur », ce sont celles du sport « un moyen d’élévation pour l’homme », comme l’a illustré Philippe Croizon, invité d’honneur de la soirée des trophées des sports, qui bien qu’amputé des deux bras et des deux jambes a relevé le défi de traverser la Manche à la nage ; enfin, ce sont celles de l’éthique, du respect des règles qu’engendre la pratique du sport.
Pour conclure son propos, Claude Leclercq a tenu à rendre hommage à « ses maîtres de vie », ces personnes – parents, enseignants, personnalités illustres comme Nelson Paillou ou anonymes – qui ont compté dans sa vie. Et de rappeler cette formule de son ami Guy Drut, alors ministre des sports, qui un soir à Atlanta, après une journée faste pour l’équipe d’escrime avec l’obtention de trois médailles olympiques, avait préféré leur lancer, ému, un « Je vous aime toutes et tous » qui valait bien plus que tous les discours.
Merci Claude et bonne continuation dans ta nouvelle vie vendéenne.
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