En refusant d’assumer la moindre responsabilité dans l’affaire des avions taxi, en faisant porter l’ensemble des accusations sur son ancien complice C. Chopin, G. Dalongeville a une nouvelle fois montré le visage d’un homme qui n’assume pas, d’un homme qui vit dans le déni…
En essayant, pour prouver sa bonne foi , de faire croire que le redressement spectaculaire des finances de la ville en 2009 est de son fait et qu’il doit être mis au crédit de sa ligne de défense, G. Dalongeville a franchi un nouveau pas dans le cynisme absolu qui le caractérise.
Cette saillie malheureuse aura d’ailleurs fait sortir de ses gonds E. Binaisse, présent lors de l’audience. On le comprend.
Au delà du marasme financier dans lequel l’ancien premier magistrat a laissé la commune, le plus grave n’est-il pas le discrédit moral total que ce style de comportement fait porter à la classe politique ?
C’est ce que semble penser aussi le procureur financier qui a conclu son plaidoyer par cette phrase emplie de lucidité : « Ces pratiques ont discrédité l'action publique au sein de la commune et les protagonistes ne semblent pas avoir pris conscience de leurs responsabilités à cet égard. »
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