Un premier mai surréaliste.

Tout d’abord, le 30 avril :

Nous fûmes quelques uns à nous inquiéter du programme de ce premier mai. A quelle heure les différentes manifestations allaient-elles commencer ? Dans quel ordre ? Nous nous rapprochâmes du cabinet du maire  en prison, de quelques élus, de la presse,  pour finalement comprendre qu’il ne fallait pas faire de pub sur ce premier mai, que l’ami fidèle de Dalongeville, alias Deshayes, souhaitait le moins populaire possible. « Moins il y a de monde, plus nous serons tranquilles » telle semble être désormais, la devise du clan, celui des complices politiques du « maire en prison ».

Enfin le premier mai :

Les complices politiques du  maire en prison  ont bien réussi leur coup. Sauf le clan, dont la compagne de l’ex-premier adjoint (en prison également) , et quelque vrais  citoyens ayant encore le sens de l’honneur, (dont évidemment les responsables syndicaux et les associatifs) il n’y avait pas grand monde dans les salons d’honneur! C’est le moins que l’on puisse dire !

Les responsables syndicalistes n’ont pas manqué, lors de leurs allocutions, de tacler le premier adjoint du maire en prison, alias Deshayes, pour lui  faire  comprendre qu’ils n’avaient guère apprécié son cynisme consistant à faire porter le chapeau des malheurs d’Hénin Beaumont aux travailleurs.

Le premier adjoint du maire en prison, Deshayes, leur répondit que nos malheurs étaient dus à la malhonnêteté des capitalistes qui s’empiffraient sur le dos de pauvres travailleurs. Il fallait se pincer pour ne pas rire quand le premier adjoint du maire en prison parlaient de ces profiteurs qui s’enrichissaient anormalement, car il était difficile de ne pas faire la comparaison avec d’autres, qui eux, n’hésitent pas non plus à « s’empiffrer » sur le dos des pauvres Héninois, pénalisés deux fois.

 Ce fut ensuite la cérémonie au cimetière centre.(Voir ci-contre, la montée dans le bus, d'une partie du troupeau du maire en prison)

Les membres de l’Alliance Républicaine on préféré ne pas participer à l’apéro mettant fin à cette matinée. Si nous sommes respectueux des traditions républicaines, nous ne sommes en effet pas enclins à trinquer avec les amis et complices politiques du maire et ex premier adjoint (tous deux en prison). Trop, c’est effectivement trop.

EPILOGUE :

Daniel Duquenne et Georges Bouquillon sont allés en fin de matinée "trinquer" avec d' honnêtes gens rue Brossoletteire.  Au « Brazza », ils ont pu évaluer  à quel point les complices politiques du maire en prison sont désormais « bannis » par la population. On peut en effet les comprendre. Quant à Daniel Duquenne qui pour l’occasion s’était vêtu des sa magnifique veste aux couleurs de l’AR, il a pu pprécier l’étendue de sa popularité. Il n’a plus besoin de se présenter, les gens viennent tous spontanément vers lui et l’appellent  « Daniel ». C’est à coup sûr, l’homme de l’espoir. Une jeune vendeuse de muguets lui a offert un superbe bouquet . Egal à lui-même, il   a refusé la gratuité et versé une obole.       

                           

Comments

[Rédigé par : Curieux.]

Au fait, il est où le maire?

[Rédigé par : Citoyen.]

Et où il est le ppemeier adjoint?

[Rédigé par : Maxan.]

J'ai cru comprendre qu'ils sont en prison!

[Rédigé par : Militant responsable et en COLERE.]

J'y étais et j'ai entendu le Maire adjoint du maire en prison avouer, sans le moindre sens de l'humour," nous n'avons pas de compétence économique!" Qu'il se rassure Monsieur DESHAIES, on avait tous compris au regard du niveau du gouffre financier évoqué par la CRC, qu'il était, en sa qualité d'adjoint aux finances, d'une très notoire incompétence que la raison et le bon sens commun, étant donnée sa contre performance, aurait du poussr à présenter , en guise d'excuses publiques, sa démission à la population.
c'est franchement une équipe qui ne manque pas d'air!
Qu'ils se rassurent , on va bientôt leur souffler dans les bronches!
Mais au fait, où était donc passé le " sphinx" JP CHRUSZEZ, omniprésent bras droit de Dalongeville, ce maire empêché? A tondre sa pelouse de BETHUNE sans doute ou à courir derrière
les ouvriers en colère pour retrouver une virginité socialiste!

[Rédigé par : GB.]

Vous avez raison "militant en colère".....vous avez même le doit, voire le devoir de les invectiver.

[Rédigé par : retour aux urnes]

Quel manque de pudeur de la part de cette équipe dalongevilienne hier dans les salons de l'hôtel de Ville. J'espère qu'ils ont regardé hier soir sur France 2 le télé-film "Un homme d'honneur" consacré au suicide de Bérégovoy.

[Rédigé par : Madeleine RIEPRECH, de passage.]

Jour sombre que cette cérémonie du 1er mai célébrée dans l'allégresse partout ailleurs et presqu'à la sauvette dans cette trop grande salle d'honneur de l'Hôtel de ville. Quand tout sera dit, quand tout sera écrit, quand tout sera consommé des petits avantages individuels, il faudra rebaptiser cette salle et l'appeler , "salle du déshonneur" pour que jamais l'histoire n' oublie cette année noire de la vie de notre bonne ville qui ne demandait pas tant de boues jetées aux médias attentifs et diserts.
A moins que nous ne l'appelions la salle Jean Bernard , comme pour en rire encore longtemps, la dérision étant finalement le meilleur clystère à la honte supportée et dont l'histoire dira qui en étaient les coupables.