Arrête de faire ton cinéma, l’expression sonne fort quand elle se veut être une mise en garde…
Depuis des mois le plateau héninois nous offre les supports de scenarios les plus improbables, je ne désespère pas d’en tirer profit un de ces jours, quand les investigations menées sur les ruines de la ville auront abouti.
Depuis plus d’une semaine, se tournent à Hénin Beaumont, en quête de notoriété…., des scènes d’un vrai film, du vrai cinéma en quelque sorte, produit de la réflexion et de la volonté d’artistes ayant imaginé et construit un projet artistique élaboré. Du bel ouvrage qu’Eloi se plait à qualifier d’utile à la formation sensible de l’homme. L’objet fini est généralement le fruit de longues heures passées à faire et refaire, à ajouter puis censurer, à dialoguer, à recruter …. , reflet de la vie en ce qu’elle a de richesse dans l’échange, et le bonheur d’avoir, ensemble réalisé… C’est la création d’une œuvre dans tout ce que cet acte a de contraintes, d’émois partagés et de joies diverses.
Eloi le répète, il apprécie l’énorme conjonction des compétences utiles pour bâtir et salue bien volontiers ceux qui se vouent à cette activité, il rappelle au passage la galère vécue par les intermittents du spectacle et leur exprime sa solidarité.
Mais, il faut malheureusement parler du cinéma « d’approximation et de non anticipation » organisé par ce qui reste de la municipalité, en matière de circulation… (Rappel : le maire est absent momentanément, mais ce sera demain, le thème d’un autre film à suspens !)
Mauvais scénario, mauvaise anticipation, incompréhensible déficit de communication, très approximatives règles édictées dans l’arrêté municipal, insuffisance de panneaux informatifs pouvant guider les automobilistes vers la destination de leur choix. Vraie difficulté pour les « acteurs involontaires » héninois pris en otage dans les bouchons ; galère invraisemblable pour les non résidents qui en rajoutent, à l’occasion, sur ce qui se dit de peu sympathique de notre si charmante cité. Victimes passives de cette impréparation, les vigiles municipales stationnés à des endroits précis prévus par les chefs. Ils subissent la colère circonstancielle et épidermique de chauffeurs pressés et furieux de ne pas avoir été guidés vers des voies moins « bouchonnantes ».
Mais Eloi comprend. Il suffisait d’y penser :
Que peut-on exiger d’une équipe dirigeante aveugle pendant 8 ans, n’ayant pas su prémunir son maire, leur capitaine, de l’affreux naufrage !
Ce cinéma là, vraiment, Eloi n’aime pas du tout. Il préfère celui de la transparence, de la compétence et de « real-attitude ». Et vous ?
Le 16 Mai 2009.
Je suis consterné par le manque de réactivité de cette pitoyable équipe depuis que leur gourou est parti ! C'est vraiment une bande d'incapables.
Rédigé par : Révolté | 18 mai 2009 à 08:56