Le conseil municipal de ce vendredi 27 Février relève d’une séance des cours SIMON. Les leçons de comédies à la sauce CHRUSZEZ, hors estrade, avaient-elles porté leurs fruits.
La représentation s’annonçait de routine, on y était venu pour compter les escarmouches de tous ordres.
Il n’en fut rien. Qu’y a-t-on vu ?
Un maire méconnaissable à 85%. Tout emprunt de convivialité et y compris avec ses plus chauds contradicteurs habituels (Marine LE PEN et Steve BRIOIS), allant même jusqu’à espérer leur production écrite pour alimenter le projet. Il répéta des mots jusqu’alors inconnus de lui – concertation- participation- enquête auprès de la population- gratuité pour les communes dans l’espace mur à mur- écoute de tous les élus- des commerçants- consultation- patience- négociations multiples car rien n’est bouclé. Un véritable numéro de mutant, on nous l’avait transformé notre premier magistrat.
Visiblement son objectif était de convaincre la presse et le public, peu nombreux il est vrai.(peut- être échaudé après avoir entendu un jour dans le même lieu des promesses, autant de balivernes à propos du projet STE HENRIETTE qui se sont révélées fort coûteuses pour le contribuable).
Sur le projet TRAMWAY, Gérard (je me permets ce vocable familier, car il aime ce genre d’approche complice) a voulu être convaincant jusqu’à nous faire penser et à nous persuader que les concepteurs du projet n’y connaissaient pas grand-chose en habitat urbain minier– merci pour eux- ,que le tracé serait revu par les seuls maires concernés par le tracé- merci pour les maires des autres communes limitrophes qui , au sein de l’agglo seront tout de même appelées à mettre la main à la poche pour les surcoûts.
Assez sur Gérard, à part quelques petites colères dont il aurait pu faire l’économie – à l’encontre de Pierre FERRARI pourtant tellement juste dans ses propos et excellent professeur en management participatif- contre Daniel DUQUENNE, pourtant dans son rôle, à qui il a reproché de poser des questions dont il aurait les réponses. Contre Christine COGET qui l’exhorte ainsi que Monsieur DEMARQUILLY à s’exprimer sur les rumeurs touchant les "à côtés de PARCOLOG" et de la zone "Marché Plus IKEA", il fut nettement plus supportable que d’habitude.
On y a vu « la claque » ou la « clique » - ensemble des conseillers du groupe majoritaire réagir à plusieurs reprises, comme un seul homme, par des grognements, gesticulations, bruits divers aux très légères attaques de l’opposition. Visiblement il y avait eu consignes et probablement répétition tellement cette manifestation majoritaire était nouvelle et comique à la fois.
On n’y a point vu s’exprimer sans mesure le PROFESSEUR ES BONNE CONDUITE – JP Chruszez, si tonitruant d’habitude, figé pour l’heure dans une attitude de réserve convenant plus à son rôle. Il devait être fatigué d’avoir rédigé le trac torchon déposé dans les boîtes cette semaine.
On n’y a pas vu Marie Noëlle LIENEMANN, comme d’habitude, qui continue à émarger au budget communal pour une prestation qu’il lui appartiendra un jour de nous dévoiler – en mission- au plus haut niveau sans doute.
- et regret suprême, on n’y a pas entendu Guy CREUZE, dommage …. Pour le fun.
Les cours de comédie commencent à porter leurs fruits… mais cela sonne ENCORE tellement faux.
MAIS CE QU’IL CONVIENT DE RETENIR : Le projet tramway est un bon projet communautaire s’il est maîtrisé. C’est le rôle des élus. C’est en fin de parcours que nous jugerons de leur implication et du crédit que nous pourrons mettre au compte de chacun d’eux. Souvenons nous tout de même de STE HENRIETTE où nous sommes très vite passés de l’euphorie débridée à la consternation budgétaire.
Je serai au prochain conseil…
Témoin amusé.
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