Le 28 Décembre, nous avons illustré Hénin Beaumont dans ce qu’elle a de pire. L’abandon, le laisser aller, la négligence. Nous pourrions multiplier à l’infini les exemples.
Hier, par contre, nous avons illustré ce qu’il y a de mieux. A savoir, l’esprit citoyen de nombreux habitants. Envers et contre tout, les Héninois aiment leur ville .Il y a une âme dans cette ville. L’attachement des habitants est perceptible. Je peux vous en parler en connaissance de cause car j’ai vécu mes trente premières années dans une autre ville du bassin minier ( Liévin) et là, je ne ressentais pas la même chose .Peut être était-ce dû à la configuration géographique de la ville ? Il n’y avait pas le même sentiment d’appartenance.
Les Héninois aiment leur ville.
Nous aussi, à l’Alliance Républicaine, nous aimons notre ville.
C’est pour cette raison que nous continuons notre combat. Un combat pour la citoyenneté, un combat pour le retour de certaines valeurs , le retour d’une certaine compétence, et, aussi et surtout, un combat pour la transparence.
Gérard Dalongeville a été élu au suffrage universel. On ne peut donc remettre sa légitimité en cause. Pourquoi donc, depuis bientôt huit ans est-il sans cesse critiqué ? Il y a là, quelque chose qui m’échappe vraiment. En 2000, il me disait : « Je veux être maire. Pour moi, c’est une véritable vocation ». « J’y pense depuis toujours ». A l’époque, il avait à peine dépassé la trentaine. C’est rare, un homme de trente ans qui aspire à devenir le premier magistrat d’une ville de plus de 25.000 habitants. Quelque part, j’admirais cette volonté. En 2001, il avait atteint son objectif. Il lui suffisait alors de se comporter en bon père de famille : Gérer sa ville avec sagesse, ne pas dépenser 3 sous quand on n’en a que 2, savoir s’entourer, et écouter quelques personnes de confiance. Finalement, c’est facile d’être maire. Au lieu de cela, il s’est lancé dans des démarches complètement ahurissantes, complètement folles….Résultat, bien qu’il ait d’un certain point de vue, réussi à atteindre son objectif, il n’en profite pas. Sans cesse, il est sur la sellette, sans cesse, il est critiqué. Il l’est par l’opposition. C’est bien normal. Elle joue son rôle .Il l’est par une partie de sa majorité. Il l’est par ceux qui font partie du club qu'il voulait intégrer : Celui des autres maires, des élus départementaux et régionaux. Dès qu’il a le dos tourné, il se mettent à gouailler à son sujet. Il l’est par la presse, locale, régionale et maintenant nationale. Il l’est par le sous préfet et le préfet. Il l’est par le receveur municipal. Il l’est par la Cour des comptes. Et, cerise sur le gâteau, c’est maintenant le procureur de la République qui n’hésite plus à évoquer publiquement ses doutes.
Quant à nous, contrairement à ce que certains voudraient faire croire, nous ne sommes animés par aucun sentiment de haine à son sujet. La haine est un sentiment destructeur pour ceux qui l’éprouvent. Non, tout simplement, nous faisons notre boulot d’opposant en toute sérénité. S’il s’était mis à gérer et à administrer sa ville normalement, comme le font 99% des maires, qu’ils soient de gauche ou de droite, il y a belle lurette que nous lui aurions lâché les baskettes. Nous nous présenterions aux Conseils municipaux, ferions des propositions et ensemble nous inaugurerions les chrysanthèmes. Mais ici, tout est différent d’ailleurs. Ce n’est quand même pas de notre faute.
Georges BOUQUILLON.
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