Datées du 20 Juin, les lettres de licenciement aux 180 salariées recrutées pour des raisons électoralistes (voir notre article d’hier) sont d’une mauvaise foi hors du commun !
Comme nous l’avions prévu hier, cette situation est moralement et socialement catastrophique pour les salariés concernés.
Comme nous l’avions prévu également hier, avec une mauvaise foi qui dépasse l’entendement, Dalongeville rejette la responsabilité sur d’autres. Cette fois ci, ce n’est pas la faute de Darchicourt mais de l’Etat :
« Cependant, vous savez que l’Etat, qui souhaite réduire son déficit public, diminue régulièrement ses aides financières aux collectivités locales » ose-t-il écrire faire écrire à Tavernier pour justifier les licenciements !
Il est vrai que l’Etat se désengage; mais le problème est que ce désengagement ne date pas d’hier ! Le problème est que lorsque Dalongeville a embauché ces 180 personnes, il leur a menti. Il leur a menti car au moment où ces contrats ont été signés, il y avait déjà belle lurette que l’Etat avait annoncé son désengagement.
Au moment où, pour acheter leurs voix Dalongeville a embauché ces personnes, il savait qu’il ne pourrait jamais les titulariser.
Cela est profondément malhonnête et totalement irresponsable !
Dans VDN d’aujourd’hui, il pousse la malhonnêteté à dire que d’autres collectivités sont dans le même cas. Ah bon ! Monsieur Dalongeville pourrait-il nous indiquer une seule ville de plus de 20.000 habitants ayant embauché 180 personnes 3 mois avant les élections municipales et qui faute de moyens financiers se paie aujourd’hui un contrôle de la Cour des Comptes ?
PS : Celles et ceux qui souhaitent nous rencontrer peuvent nous téléphoner au 06 70 10 02 57. Une totale discrétion leur est assurée.
Voir ci-dessous la lettre reçue par une victime de ceux qui font comme les patrons-voyous.
Peut on encore parler de politique devant tant d'incompétences et de mépris ? Dalongeville et ses colistiers ont depuis longtemps oublié l'étymologie du terme politique. Noël, Ferrari, Lienemann, et Cie, tous sont grandement responsables et tous plaideront bien évidemment non coupables !
Qu'ils ne soient pas seuls n'y change rien ! Cadres de la fédération départementale du PS, il est grand temps de tourner la page et d'en remercier plus d'un à commencer par Serge Janquin et Gérard Dalongeville.
Rédigé par : Qui vient à point vient à pitre | 28 juin 2008 à 17:21
A QUI VIENT A POINT
vous ajoutez Percheron, L'ami de patelin
Kucheida, son ancien maitre
Rédigé par : roro | 28 juin 2008 à 20:42
Je ne peux que te suivre sur ta proposition : changer les cadres !!!! Ségolène avait insufflé un espoir... nos vieux "sages" barbus l'ont fait échouer. Exit les dinosaures (et je parle pas d'éléphants ni même de mammouth, ce serait trop d'honneur !)place aux jeunes qui se préoccupent plus de leur avenirs que de leurs retraites
Rédigé par : Qui en repart en pleure | 28 juin 2008 à 20:56
et qu 'en pense la trés honorable section Héninoise
des droits de l ' homme , qui avait reproché à l ' AR
de ne pas se rallier a celui qui se comoporte comme "les patrons voyous" dalongeville au second tour des élections ?
allez-vous diffuser un tract pour dénonçer cette imposture électorale ?
( le reconnaitre serait tout à votre honneur )
Rédigé par : Héninois pas surpris | 29 juin 2008 à 09:22
comme publié sur le site d alter écho,et pour connaitre en toute transparence les tenants et aboutissants de ce dossier sensible,il me paraît INDISPENSABLE de publier le contrat de travail qui a été signé entre les parties.dans l attente de cet élément concret qui ne pourrait que vous être favorable...
Rédigé par : CONTRAT | 29 juin 2008 à 10:29
sur le blog du PC, Noël se défend d'avoir une quelconque responsabilité dans cette affaire. C'est jamais la faute de personne en fait...
"Il est tout à fait absurde d’imaginer que le Maire d’Hénin-Beaumont ait pu promettre à 180 salariés en CDD ou en CAE de tous les titulariser. Qui peut croire une fable pareille ? Pour ma part, je me refuse à accorder le moindre crédit à des « on dit » et à des bruits de couloir qui seraient hautement condamnables s’ils étaient avérés.
En tout état de cause, si promesses inconsidérées il y a eu durant le précédent mandat, les élus communistes, qui n’y participaient pas, ne sauraient être tenus pour responsables d’une situation qu’ils découvrent aujourd’hui dans la presse." propos tenus par Noël.
Responsable mais pas coupable... déjà entendu ça quelque part...
Rédigé par : Auxane | 30 juin 2008 à 07:45
S'il s'agit de CDD qui, par définition, ont un terme, où est l'illégalité de ne pas les proroger ?
Je n'ai pas dit que j'approuvais cette façon de faire, mais, dans le secteur privé, des tonnes de CDD arrivant au terme ne sont pas prorogés !
Rédigé par : Jean-Luc | 30 juin 2008 à 11:55
Jean Luc,le fait de mettre un terme à un CDD n'est en rien illégal. Ce que nous dénonçons, c'est l'embauche massive qui a eu lieu dans les 6 mois qui ont précédé les élections municipales car nous savons de par le témoignage de nombreuses personnes concernées que les choses n'ont pas été dites clairement quant à l'éventuelle pérénisation de ces emplois.
Rédigé par : Bouquillon. | 30 juin 2008 à 17:05