Au candidat Dalongeville
Introduire mes propos sur un aveu flatteur que je souhaite vous faire peut apparaître, pour qui me connaît, surprenant. Tout comme vous qu’ils se rassurent …
Cet aveu candidat Dalongeville vous reconnaît un considérable instinct de survie politique auquel je ne m’attendais pas.
En revanche, que madame Lienemann ait pu s’étonner de votre aptitude à négocier en votre seule faveur m’honore et m’interpelle également.
Je suis de ceux qui depuis plusieurs semaines ait en effet tenté d’alerter ceux du club que l’on peut aujourd’hui prénommer club des bafoués sur votre capacité à endosser l’habit de pantin. Un habit pour ainsi mieux tirer sur les ficelles de vos marionnettistes aveuglés par leur trop grand recul du sujet. Seul votre alibi jeunesse de circonstance semble encore convaincu d’un devenir à vos côtés… La jeunesse ne justifie en rien la lâcheté lorsque celle-ci n’est pas le fruit de l’ignorance !
Je m’en étonne toutefois tant les attendus de la mission confiée à cette même madame Lienemann auraient du l‘alerter sur la splendeur de vos agissements passés et pérennes… Au risque de me répéter, j’ai en effet acquis la conviction qu’au royaume du parti, les borgnes sont pris.
Je crois percevoir une pointe d’autosatisfaction illuminant votre visage pourtant déjà marqué par tant de coups bas … donnés. C’est odieux mais tellement bon …
Votre passage télé ce dimanche soir dernier est en effet révélateur de votre gourmandise non à créer mais à détruire.
Non content de votre réussite machiavélique, vous affligez à ceux qui se décident enfin à ne plus cautionner davantage cette bouffonnerie un dernier camouflet ; un camouflet à peine maquillé par une revendication républicaine qui vous sied si mal.
La fin de la récréation est sifflée et c’est désormais vers les seuls Héninois(e)s qu’il vous faut maintenant vous retourner. Et notamment, celles et ceux qui pendant 7 ans ont été bafoués dans leur dignité, leur sincérité et leur volonté d’agir, et surtout, eux, sans l’attente d’une moindre contre partie ! Puissiez-vous comprendre candidat Dalongeville que l’esquisse de votre sourire me laisse insensible. Un de plus qui contribue à alimenter la rancœur que vous avez, seul, su générer auprès d’une très large majorité de vos administrés.
Tout ceci vous le savez. Vous n’avez eu de cesse que de tenter en vain de le contenir par de si nombreuses promesses et d’actes que ma morale réprouve. Le « ma » est modeste, voire ridicule, je le consens. Il est aussi respectueux de ce que chacun est en droit d’exprimer. Il est toutefois des ma qui se retrouvent et donnent le La ! Et ce La vous agace, n’est-ce pas candidat Dalongeville ? Il vous agace parce qu’à l’instar d’un chef d’orchestre saisi d’un acouphène pathologique, vous ne pouvez plus battre la mesure. Et malgré l’évidence d’un hémicycle qui se vide si vite et irrémédiablement, il vous rassure, telle une poule paysanne, le coup posé sur un billot, à la recherche d’un ultime souffle, de fendre l’air avec la baguette.
Et si enfant j’avais de la compassion pour cette poule, j’ai depuis ma foi un peu grandi….
Alors et puisque sur votre bilan vous ne pourrez convaincre et justifier, ni présidents (mais où étaient donc messieurs Percheron et Dupilet ?) ni simples gens, votre dernier refuge dans l’incantation, l’illusion et l’insulte se devine. Sans doute un vieux carton daté de 2001 frétille déjà à l’idée d’être par vos mains à nouveau ouvert.
Puis-je me permettre ce simple conseil, monsieur Dalogeville : sur le terrain de votre désinformation, je vous combattrai sans vergogne. Sur le terrain de la calomnie et de la diffamation, je ne vous combattrai pas, je vous attaquerai. Je ne crache que très rarement candidat Dalongeville mais jamais de travers, je ne puis que vous en assurer.
Je vous prie de ne pas agréer, monsieur le candidat, l’expression de mes sentiments distingués.
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