Jour après jour, révélation après révélation, chacun peut commencer à se faire une idée des contours de ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Dalongeville ».
Sur cette question, à chaque jour suffit sa peine et les articles quasi quotidiens de la presse locale ne font que confirmer ce que, pendant des années, l’Alliance Républicaine a dénoncé fermement et sans aucune ambiguïté .
Hénin-Beaumont était dirigée par un clan. Un clan, qui pour s’attirer la sympathie des plus crédules, a pratiqué des années durant, une gestion clientéliste et populiste, avec, « in fine », pour seul but de se servir. De se servir dans le plus grand mépris de l’intérêt général.
L’AR ne s’est jamais compromise dans cette affaire et n’a jamais cédé, comme d’autres, aux sirènes du pouvoir facile. C’est sa marque de fabrique, sa fierté, et nous savons que la population, parfaitement consciente de cet état de fait, nous en est reconnaissante.
Reste, maintenant, à connaître le périmètre de cette sombre affaire héninoise. Le fait que le rapport de la CRC sur la gestion de la SEM ADEVIA fasse apparaître l’achat de terrains à des prix nettement supérieurs à ceux du marché sur le territoire de Beaumont, ajouté au fait que la brigade financière ait été saisie sur cette question, laisse l’occasion à certains de sous entendre que, bien au delà de l’affaire Dalongeville, c’est tout un système politique corrompu qui va bientôt s’écrouler.
Sur cette question, nous préférons rester prudents. Jeter aux chiens des noms, sans certitude de leur implication, c’est se compromettre dans un jeu bien dangereux. On remarquera, d’ailleurs, que la presse locale se montre bien plus prudente en la matière que certains blogueurs locaux.
Nous préférons donc laisser à la justice le loisir de faire son travail et de nous éclairer sur ces questions.
En attendant, comme beaucoup, nous continuerons à souffrir du fait que la suspicion, la méfiance, le rejet de l’homme politique, la tentation de céder à l’idée du « tous pourris » continue à habiter, de façon parfaitement compréhensible, l’esprit de quelques-uns de nos concitoyens.
Pour le plus grand bonheur de qui ?
X.
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