Blog citoyen d'Hénin Beaumont

Les produits réels de la commune

 

En 2009, la soudaine frénésie de dépenses électoralistes de G. Dalongeville avait obligé la commune à  augmenter les impôts afin d’équilibrer son budget.

Les charges réelles de la commune ont depuis baissé et sont revenues au niveau de 2007. Cela n'a été possible que grâce aux efforts accomplis par la majorité actuelle.

Pourtant, les impôts n’ont, eux,  pas baissé. Les recettes fiscales sont restées stables. Elles s’élèvent à 26.7 millions d’€, ce qui représente un montant de 1012€ par habitant. C’est 34% de plus que la moyenne régionale.

Pourquoi le maintien de cette pression fiscale élevée ?

Car la ville a cruellement besoin d’investissements. Pendant 10 années, les routes, les bâtiments,  les écoles et tout ce qui demande à être entretenu ne l’a pas été suffisamment et aujourd’hui, il est devenu absolument vital de faire ces dépenses.

Or, comment financer ces investissements ? 2 méthodes existent :

• Celle de Dalongeville. Elle consiste à privilégier l’endettement et la cession des actifs communaux (bâtiments appartenant à la ville en grande partie). Cette méthode a l’inconvénient de fragiliser la commune vis à vis des banques qui, face à l’endettement croissant de la ville, en profitent pour augmenter  les taux d’intérêt ou proposer des taux structurés (dits toxiques).  Elle est profondément immorale car elle étale les dépenses sur le temps et exige des futures générations de rembourser ce qui a été dépensé aujourd'hui.
• Celle de la majorité actuelle qui a fait le choix de dégager des excédents de fonctionnement pour financer ses investissements. La capacité d’autofinancement  (recettes de fonctionnement – dépenses de fonctionnement) est le seul indicateur qui garantit la bonne santé financière d’une commune et qui la préserve d’un appauvrissement ( par la vente de ses actifs) ou d’un endettement excessif. La CAF denotre ville  est aujourd’hui nettement positive et c'est tant mieux.  En contrepartie, c’est ce choix  raisonné d’indépendance financière qui n’a pas permis, pour l’instant, à nos élus de baisser les impôts.

Pourtant, les prospectives financières réalisées permettent d’envisager une possible baisse des impôts en 2013 sans mettre à mal la capacité à investir de la ville. C’est un objectif ambitieux mais pas garanti de succès. Car pour cela, une condition est absolument indispensable : le maintien à leur niveau actuel, voire la baisse des charges de fonctionnement de la commune.

Si la gestion des frais de personnel, des subventions versées et des autres dépenses de fonctionnement est du ressort de la commune, il n’en va pas de même des intérêts liés à la dette.

Or, On le sait les emprunts toxiques souscrits par G. Dalongeville (78% de la dette) sont une véritable épée de Damoclès placée au dessus de nos têtes . La détérioration du taux de change €/franc suisse sur lequel sont indexés la plupart de ces emprunts risque de faire exploser le remboursement de la dette. Dans ce cas, les charges de fonctionnement ne pourraient pas diminuer et, par effet domino, les impôts non plus.

Il est donc d’une impérieuse nécessité que la commune réussisse à renégocier avec les banques (DEXIA surtout) les emprunts toxiques et à les transformer en prêts à taux fixes. A ce sujet, nous espérons avoir prochainement de bonnes nouvelles à vous transmettre.

Les français éliront leur président par dépit (par l'express.fr)

Un Français sur quatre n'a aucune idée du candidat pour qui il votera en mai 2012, rapporte une étude TNS Sofres publiée dimanche. Les prétendants à l'Elysée sont-ils trop peu attirants? Est-ce aux électeurs d'être moins exigeants? Sur LEXPRESS.fr, le sujet divise. 

Avant même d'être élu, le futur président -quel qu'il soit- déçoit déjà. Les électeurs se préoccupent des problèmes d'emploi, de pouvoir d'achat, et de retraites mais ne voient pas venir les réponses. Un quart des Français ne sait pas du tout pour qui voter en 2011, selon une étude TNS Sofres pour Canal+ publiée dimanche. Sur LEXPRESS.fr, les réactions sont divisées. Certains doutent de la politique et jugent le niveau des candidats plutôt bas. D'autres s'interrogent: les électeurs placent-ils la barre trop haute? Morceaux choisis. 

L'enjeu est important, rappelle Vicente: "On se dit que le prochain président devra faire face à la crise, pour que la France ne rejoigne pas l'Irlande et la Grèce. Il ne faut pas se tromper!" "L'enjeu, c'est de sortir le paquebot France de la tempête de la crise financière et psychologique sans trop de casse", rajoute Kupkah, comme pour introduire un bon film d'action. Mais les présidentiables sont-ils à la hauteur? "Ils manquent de charisme et d'honnêteté. Il ne faut pas attendre un miracle", se résigne Cristina. 

La crise? Covenanter a des considérations plus politiciennes: "Je sais parfaitement contre qui je voterai. Mais pour ce faire, il faut choisir un adversaire. Les candidats ne sont pas au niveau, ce qui me pose un vrai dilemme. Je choisirai peut-être à pile ou face, qui sait..." Un manque d'alternative partagé par d'autres. "On nous parle de démocratie, mais on a peu de choix. Quatre candidats monopolisent l'attention, désespère Greengiant71. Ils sont là depuis des décennies, ils ne représentent pas le changement". Le candidat modèle est une espèce en voie de disparition -contrairement aux tortues hybrides des îles Galapagos. 

"On ne connaît même pas les programmes"

Le scrutin de 2007 avait suscité de fortes attentes, à la hauteur de la déception ressentie par quelques internautes. "La dernière fois, je me suis décidé longtemps à l'avance et sans hésiter. Mais depuis, la déception est grande. Cette fois, je doute", confesse LeCorsaire. "Les programmes? Il n'y en a pas! Les promesses? Ils ne les tiennent pas!, s'insurge Kazari. Ca ne donne pas envie de voter. Le prochain président sera élu par dépit." 

"Cette question est prématurée, relativise Fredus. Pour moi, on ne peut pas choisir tant que les programmes des uns et des autres ne seront pas connus et chiffrés. A moins qu'on vote en fonction d'une humeur ou de la couleur de la cravate d'un candidat!" "La campagne n'a pas vraiment commencé, veut croire GabrielA. Attendons d'en savoir plus. Je n'aurais pas l'impression de mériter mon droit de vote si j'arrêtais mon choix avec si peu d'informations!" 

Pour ne pas être déçus, certains se résignent à se montrer moins exigeants. "Il ne faut pas attendre les belles promesses, car elles sont irréalisables, juge HenriGolot. Mieux vaut regarder le parcours des candidats pour se faire son avis". "Est-ce bien raisonnable de faire porter sur les épaules d'un seul homme et pour 5 ans les espérances de 65 millions de Français?, conclut Lesemian. 

Les actifs héninois travaillent de plus en plus hors de la ville.

Le graphique ci-dessus nous montre que parmi les actifs de plus de 15 ans, un tiers seulement travaille dans la commune. C'est moins qu'en 1999, où ce taux atteignait 40%.

On le sait, nombreux sont les Héninois qui travaillent dans la métropole lilloise. Ce constat a des incidences sur les choix politiques à privilégier par nos élus.

Le réseau des transports se doit d'être développé afin de fluidifier le trafic, sur l'autoroute A1 notamment.

Le projet de ligne RER  Lille/bassin minier porté par le conseil régional, avec un arrêt prévu à sainte Henriette, s'impose de plus en plus comme une nécessité pour les habitants de notre ville.

Nous espérons donc fortement qu'il puisse voir le jour.

Présentation du rapport parlementaire sur les emprunts toxiques

Claude Bartolone est le président de l'association "Acteurs publics contre les emprunts toxiques", dont Hénin Beaumont est membre. Nous vous proposons d'écouter le rapport parlementaire qu'il a présenté sur ce sujet il y a quelques jours.

 

Manifestations du week-end

Samedi 14  janvier 2012

 

-         11 h – Remise des prix du concours « Dessine nous un Noël au Sénégal » à la Maison de quartier Maurice Thorez suivi du pot de l’amitié

-         9 h à 20 h – Mini-futsal organisé par la section football de l’amicale du personnel communal à la salle Tételin de l’EFM

-         18 h – Assemblée générale Association sauvetage et secourisme à la salle Prévert

-         19 h – Assemblée générale régionale de la ligue des Droits de l’Homme à la salle du Colysée

 

Dimanche 15 janvier 2012

 

-          10 h 45 – Cérémonie des vœux de Monsieur le Maire de Oignies à la salle Bouchard

-          9 hà 20 h – Mini futsal organisé par la section football de l’amicale du personnel communal à la salle Tételin de l’EFM – Remise des coupes vers 19 h 30

 

Un projet de rénovation du terrain synthétique de l'espace Mitterrand

 

 

Le terrain synthétique de l'espace F. Mitterrand a été réalisé en 1997. Il est aujourd'hui sous utilisé du fait de la dureté de son revêtement.

Quatre objectifs seront visés à travers sa rénovation:

1. une utilisation à plein temps de ce terrain
2. la possibilité pour les collèges, lycées et écoles de diversifier leurs pratiques dans le cadre de l'enseignement de l'EPS.
3. permettre aux clubs de ne pas restreindre leur activité pendant la mauvaises saison
4. favoriser le libre accès pour les enfants, jeunes et familles.

les travaux consisteront en:

• le terrassement et l'agrandissement du terrain
• la fourniture et pose d'un gazon synthétique, de buts, portillons, clôtures
• la réfection des abords

le montant des travaux est estimé à 800.000€ HT. Ceux-ci s'engageront dès 2012, après le vote du budget primitif.

 

 

Avions taxis: Dalongeville et ses complices devront rembourser la ville

 

 

 

Au cours des 8 années où il a exercé en tant que maire, G. Dalongeville , on le sait, avait la fâcheuse tendance à confondre l'argent public alloué par le contribuable avec son argent personnel.

Ainsi, il avait dépensé 101 512,85€ sur le compte de la commune pour 20 voyages en avion n’ayant pour but que de servir les intérêts privés de son complice G. Mollet.

Mardi après-midi, la chambre régionale des comptes a requis le remboursement à la ville de la totalité de la somme dépensée. G. Dalongeville, G.Mollet,  mais aussi C. Chopin devront s’acquitter chacun de la somme de 26 253€ alors que la compagnie ATS devra, quant à elle, rembourser 22.353€.

En sus, la CRC a fixé une amende de 15.000€ pour les deux premiers cités et de 5.000€ pour le troisième.

Le jugement définitif sera prononcé le 24 janvier.

 

Charges réelles de la commune: leur évolution depuis 2006

On l’a vu il y a peu, la bonne santé financière retrouvée de la commune, illustrée par une capacité d’autofinancement redevenue très nettement positive, a été rendue possible grâce à la combinaison de deux facteurs : la maîtrise des charges de fonctionnement et l’augmentation des produits réels (impôts notamment). Nous vous proposons aujourd’hui, à l’aide d’un graphique issu d’un rapport du ministère du budget , de regarder de plus près la composition des charges réelles de la commune et de comparer leur évolution de 2006 à 2010. A noter que même si l'année 2011 n'est pas prise en compte, ce document met en lumière le changement de cap souhaité par la majorité actuelle avec les pratiques de ses prédecesseurs.

 

 

A la lecture de ce graphique, on note que le total des charges réelles s’élevait en 2010 à 29,7 millions d’euros,  ce qui représentait 1122 € par habitant, soit un peu plus que la moyenne régionale qui s’élèvait à 1099€/habitant.

En 2008, année de toutes les dérives électoralistes de G. Dalongeville, elles s’élevaient à plus 45 millions d’€ (soit plus de 1700€/hab.) ! Facile de comprendre qu'à cet instant, la ville était au bord de la banqueroute.

 

Quelques remarques sur la structure de ces charges:

• Les frais de personnel, alors qu’ils n’avaient cessé de croitre jusqu’en 2008,  ont connu une baisse de 6,6% entre 2008 et 2009, grâce essentiellement à la suspension de la politique de recrutement de personnels contractuels. Il est à noter que le niveau des frais de personnel s’élevait à 708€/habitant en 2010, soit 12, 3% de plus que la moyenne régionale (630€/hab.). Ces charges demeurent, malgré les efforts réalisés, très élevées et pèsent sur les marges budgétaires de la commune.

 

• Les subventions et participations versées par la commune ont considérablement augmenté en 2010. Ceci est lié aux retours dans le budget principal de la caisse des écoles et du CCAS. La commune a versé en subventions et participations 172€/hab en 2010. C’est 34% de plus que la moyenne régionale (128€/hab).

 

• Les charges externes représentent ce dont la collectivité a besoin pour assurer le service quotidien à la population. C’est sur ce poste que la commune avait concentré le plus d’efforts en 2009 pour équilibrer ses finances (- 74% par rapport à 2008). En 2010, il représentait le 2^ème poste de dépense de la commune mais restait en dessous de la moyenne régionale (195€/hab. contre 241 ^€/hab.). A noter également que c’est à ce niveau que la précédente majorité avait complètement dérapé en 2008 avec plus de 20 millions d’€ de charges externes !

 

• Les charges financières se sont allégées (-40% entre 2009 et 2010) du fait du désendettement de la commune  qui n’a pas emprunté pendant ces deux années. Avec 47€/hab., la ville se rapprochait en 2010 de la moyenne régionale qui s’établissait à 42€/hab.

Une subvention de 4.500.000€ accordée par le conseil régional pour Macé/Darcy. Une illustration des bonnes relations de la commune avec ses partenaires

 

Suite à l’élection municipale de  2009, de nombreuses voix conseillaient à nos élus de rompre toute relation avec  leurs partenaires, Etat et collectivités locales, sous le prétexte que ces derniers  auraient soutenu ou pour le moins fermé les yeux sur les dérives orchestrées par l’ancien maire G. Dalongeville.

On leur conseillait même de faire des procès, de demander des dommages et intérêts, de partir dans des procédures judiciaires longues, alors que rien n'était encore clairement connu des tenants et aboutissants de cette sombre affaire. Nous l’affirmons haut et fort, l’heure des dédommagements ne sonnera que lorsque toute la lumière aura été établie, c’est à dire lorsque  la justice aura tranché. Nous connaîtrons alors les responsabilités de tel ou tel dans les difficultés rencontrées par la commune et  cette dernière pourra demander à être indemnisée pour le préjudice qu’elle a subi.

En 2009, nos élus ont fait le choix raisonnable, face à la situation très critique de la ville, de collaborer en bonne intelligence avec les représentants de l’Etat (préfecture) et les collectivités locales environnantes (Département/Région/aglo)  afin que chacun puisse œuvrer au redressement d'Hénin Beaumont. A une posture hostile et repliée sur elle même recommandée par certains, la commune a privilégié l’ouverture et le dialogue.

La subvention de 4.500.000 € versée par le conseil régional pour permettre la rénovation du quartier Macé/Darcy nous laisse penser que l’attitude de nos élus a été  la bonne. Chaque partenaire a intérêt à ce qu’Hénin Beaumont sorte du marasme et il est clair que l'hypothèse de voir une des villes phares de la Région passer entre les mains du FN n’enchante personne.

C’est  donc en fédérant les énergies,  dans le dialogue et l’entraide avec ses différents partenaires, que la commune, entend poursuivre son action et surmonter les difficultés.

Macé/Darcy: projet phare de rénovation urbaine de la ville d'Hénin Beaumont

 

Dès son arrivée, la nouvelle majorité municipale s’est attachée à régler de nombreux dossiers prioritaires, au rang desquels la Rénovation Urbaine du quartier MACE DARCY.

Ce quartier a déjà fait l’objet par le passé  d’opérations d’aménagement, de démolitions et de reconstructions, mais aussi de nombreuses déclarations laissées lettres mortes.

Il était donc nécessaire d’agir avec pragmatisme et détermination pour changer le cadre de vie des habitants.

A cet effet, la municipalité a rencontré à plusieurs reprises le Conseil Régional Nord Pas de Calais qui a décidé d’octroyer une subvention importante de 4 449 856 € HT pour accompagner la Ville, aidée de la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin, et le Bailleur Pas de Calais Habitat, dans la réalisation de premières opérations :

-       La réhabilitation/extension du groupe scolaire Michelet avec notamment :

• Regroupement des groupes scolaires Michelet et Darcy(réhabilitation des classes, de la cour, création de nouvelles classes,…)
• Ouverture sur le quartier et création d’un véritable parvis et d’aménagements nécessaires au fonctionnement de la nouvelle entrée Michelet (enjeux d’accessibilité, de stationnement, de circulation des bus, de dépose d’enfants, de sécurité, de parkings enseignants,…)

-       La construction de 39 logements neufs par Pas-de-Calais Habitat dans le cadre du dispositif Qualité de l’Habitat en rénovation urbaine

-       La réhabilitation de 16 logements par Pas-de-Calais Habitat dans le cadre du dispositif Qualité de l’Habitat en Rénovation Urbaine

-       Les aménagements liés à la réalisation de ces logements

On peut ajouter que la société Maisons et Cités finalisera son programme pluriannuel d’amélioration complémentaire de l’Habitat de la cité jardin Darcy-Promper-Voisin (chauffage central, couverture, isolation, VMC, remise aux normes de l’électricité, traitement des façades,…).

Enfin une étude urbaine pré-opérationnelle Multi-Sites portée par la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin va être réalisée pour mettre en perspective le programme d’aménagement complémentaire du quartier, pour finaliser son désenclavement (aménagement du site BENALU, prolongement de la rue des Margodillots vers le Boulevard des Frères Leterme, etc…), sans oublier l’intervention sur d’autres quartiers prioritaires de la Ville.