Avant d’aborder les délibérations prévues à l’ordre du jour du dernier conseil municipal, E. BINAISSE a tenu à revenir sur les problèmes rencontrés dans l’élaboration du budget.
Il nous a confirmé que ceux-ci étaient mineurs et ne remettaient en rien l’équilibre du budget. Principalement, deux erreurs ont été mises en évidence par la CRC, laquelle avait été saisie auparavant par le préfet. Tout d’abord, une provision insuffisante ne tenant pas suffisamment compte dans le remboursement des emprunts toxiques de la dégradation récente du taux de change Euro/franc suisse. Ensuite, la non intégration des intérêts courus non échus 2010 au budget principal.
En aucun cas, le budget a été jugé insincère ou déséquilibré. Au contraire, la CRC a encouragé nos élus à poursuivre leurs efforts et a souligné que grâce à la majorité actuelle, la situation financière de la commune s’était nettement améliorée.
Simplement, suite à ces corrections dans le budget, la ville va devoir revoir légèrement à la baisse ses prévisions d’investissement, lesquelles resteront malgré tout très satisfaisantes. A titre d’exemple, la commune a davantage investi cette année dans l’entretien des routes qu’en 8 années de mandature Dalongeville !
Ces erreurs d’écriture sont certes regrettables mais ne remettent en rien le travail considérable effectué depuis maintenant deux ans. Nous rappelons que la situation en 2009 était tout simplement abyssale. La majorité actuelle a récupéré une commune dans une situation financière exsangue. 12,7 millions de déficit, 9 millions de factures impayées, 78 % de dettes jugées « toxiques », des impôts au plafond, des services sous encadrés, tel était l’héritage désastreux laissé par la majorité Dalongeville.
Aujourd’hui, tant les déficits que les factures impayées ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Aujourd’hui, les finances de la ville sont saines et permettent de nouveau d’investir de façon très satisfaisante. Il suffit d’ailleurs d’errer dans les rues d’Hénin pour constater que les voiries et bâtiments publics sont dorénavant entretenus de façon satisfaisante. La majorité actuelle s’est fixé comme triple objectif de résorber les déficits, de remettre en état la ville et de baisser les impôts. Ce triple objectif, elle est en passe de l’atteindre, n’en déplaise à ces détracteurs.
Certes, tout n’est pas parfait, loin de là, mais lorsque l’on sait d’où l’on vient, on est en droit de dire que le chemin parcouru est déjà considérable.
Dorénavant, l’équilibre budgétaire rétabli, le chantier principal concerne la renégociation des emprunts toxiques. Dexia refuse pour l’instant de négocier de façon satisfaisante, contrairement à la caisse d’épargne, qui se montre beaucoup plus souple. Concernant la première nommée, le bras de fer est engagé et faute d’accord satisfaisant, la ville va sans doute aller au contentieux.
Le contexte politique local est ainsi fait que la moindre étincelle embrase les passions. La désinformation, les polémiques font partie du lot quotidien et il est malheureusement difficile pour le citoyen lambda d’y voir clair. Mais aujourd’hui, s’il y a un point sur lequel nos élus souhaitent être irréprochables, c’est bien la rigueur budgétaire. Bien loin du populisme et de la frivolité de la majorité Dalongeville, ils mettent en avant leur rigueur et leur intégrité. De cela, nous n’aurons de cesse de les féliciter !
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