Blog citoyen d'Hénin Beaumont

Réaction suite à la conférence de presse d'Eugène Binaisse

« Le bilan est présenté comme celui d’un homme, pas d’une équipe il est vrai bien mal en point après la sécession de Georges Bouquillon et de ses amis, lequel a pilonné le maire sans réponse en retour »……

Alors donc nous serions des sécessionnistes ? 

Rappel des faits : Nous avons été élus, portés par une association qui s’appelait l’ALLIANCE REPUBLICAINE. Nous affirmons haut et fort, que cette association fonctionne de façon tout à fait illégale et il nous sera facile de le démontrer, preuve à l’appui. D’ailleurs ce dossier sera tranché par les tribunaux. Alors, quand on se recommande d’une pseudo association de ce type, on est mal placé pour parler de sécession. Depuis ce « putsch associatif », deux tracts ont été distribués au nom de l’AR mettant en lumière le maire de notre ville ! Nous osons espérer qu’ils n’ont pas été payés sur les fonds de l’ex AR car si tel était le cas nous ferions valoir le fait qu’ils l’ont été, en partie, grâce aux adhésions des membres de notre mouvement, ce qui serait un comble.

Et « cerise sur le gâteau », certains voudraient en plus nous faire passer pour des sécessionnistes !

Autre rappel des faits : Suite au départ de Daniel Duquenne, Eugène Binaisse, ex premier adjoint, devient maire. Ce rôle n’est certes pas facile à jouer surtout pour un citoyen n’ayant jamais été élu auparavant. Dans quel état d’esprit étions-nous alors ? A cette question, la réponse est simple, et il m’étonnerait que le maire ne s’en souvienne pas : « Eugène, tu peux compter sur notre solidarité mais pas sur notre soumission » lui ai-je dit alors.

Or, il s’est avéré, que solidaires, nous l’avons été car les élus de notre groupe, chacun dans son domaine de compétence a fait le maximum, et ce, dans l’intérêt de tous le Héninois et donc de la majorité, dont nous avons toujours considéré que le maire doit en être le leader. Prochainement, nous publierons nos bilans. Par ailleurs nombreuses sont les questions dont nous n’avons jamais eu de réponse. 

Malheureusement force fut de constater que la réciproque ne fut pas vraie tant les projets émanant de ce qu’il est convenu d’appeler « le groupe des 12 » furent difficilement acceptés quand ce ne fut pas, pour la plupart, purement et simplement retoqués.

Alors, qui ne fut pas solidaire ? Qui est responsable ? Faut-il être soumis pour sembler être fidèle ? Est-il normal que celui que nous reconnaissons comme le leader de la majorité ne daigne pas une seule fois en quatre ans, organiser un tour de table avec les 27 élus de celle-ci ? Est-il normal qu’il ne daigne pas à l’approche des élections  nous recevoir une seule fois  , ne serait-ce que pour les évoquer, et ce malgré les conseils avisés du député Philippe Kémel ? ( Qui  même si l’on est pas obligé d’ être toujours d’accord avec lui, sait ce qu’est la politique) .

Et pour finir, nous prenons acte qu’il n’a répondu à aucun de nos appels du pied. Nous en prenons acte, en tirons les conclusions, et agirons en conséquence.

L'école de la république.

Je ne supporte plus, et cela depuis bien longtemps, que le monde enseignant soit continuellement mis à l'index et jalousé pour des mauvaises raisons. Les uns reprochent "le trop de vacances scolaires", les autres le manque de résultats de leurs bambins. Tout est bon pour la critique.

C'est oublier qu'il est bien loin le temps où "l'instit" était considéré comme un notable au même titre que le toubib,le pharmacien ou le curé du village. Les parents étaient totalement solidaires de celle, ou celui,de transmettre les connaissances à  leur progéniture. C'était le temps où l'on rentrait "en rangs" en classe et où les enfants se gardaient bien de dire s'ils étaient punis de crainte que la sanction soit doublée.

Aujourd'hui, et depuis longtemps, l'enseignant ne cesse d' être bringuebalé d'une mode pédagogique à l'autre,en fonction des ministres qui veulent à tout prix laisser leurs traces dans l'histoire de l'école de la République. Le dernier en date étant ce fameux Peillon, qui n'a rien trouvé de mieux de s'attaquer aux rythmes scolaires, sans concertation, accentuant honteusement le fossé entre les communes riches et les pauvres.

Issu moi même du monde enseignant, j'ai tout vu et tout entendu, en passant du travail "de groupe"au travail "en groupe", de la lecture à la lecturisation sans oublier le "bain de lecture", le "savoir faire" et le "savoir être" et j'en passe et des meilleures sur le charabia psycho pédagogique, dont celles et ceux confrontés à la difficulté de "faire classe" sont continuellement abreuvés. Abreuvés par d'autres pensant pour eux, et qui, la plupart du temps ne sauraient par faire classe plus d'une demi heure, tant ce métier est difficile.Au passage, je tire mon chapeau, à l'ex ministre de l' Education Bayrou qui eut le bon sens de faire une pose.

Faire classe, c'est tout simplement épuisant......Sans parler des nombreuses heures de préparation de correction etc.......Sans parler du stress de récupérer un bambin caractériel qui, à lui seul, peut monopoliser la moitié de l'énergie que l'instit doit conscacrer à toute sa classe......Sans parler du système invraisemblable de l'inspection! Les instits n'ont plus le droit de mettre des notes mais eux, ils sont notés toute leur vie.....Et un jeune inspecteur, tout frais moulu, peut très bien aller apporter la bonne parole à celle,ou celui, ayant 40 ans de métier, à un an de la retraite !

Je rêve d'une école ayant les moyens de " faire l'école". Il m'est insupportable de penser que les enseignants seront toujours seuls, en tant qu'adultes, dans leur classe( sauf, de rares exceptions). Et disant, cela, je sais de quoi je parle. Ex directeur d' Institut médico éducatif , je sais qu "être deux dans une classe" c'est 100% de stress en moins et 300% d'efficacité en plus, au profit des enfants. Rien n'est mieux que le couple pédagogique. Le couple pédagogique c'est l'addition des compétences, mais c'est aussi le moyen d'échanger , d'évacuer et parfois de prendre un peu de distance.Le couple pédagogique, ce n'est pas seulement deux profs d'écoles ( actuellement Bac+5 en attendant plus). Cela pourrait-être un prof + une maman volontaire ( ayant suivi une formation),ou encore un instit retraité (à quart temps) qui accepterait d'apporter son savoir et son expérience au prof débutant (à condition que cela soit basé sur le volontariat), cela pourrait-être un professionnel issu des écoles d'éducateurs, moniteurs éducateurs, AMP ( Aide médico psy), éducateurs scolaires, ou que sais-je encore? Un peu d'imagination: Ouvrons l'école Merdum ! Il y a des précédents notamment en Belgique. Pour ce faire d' infinies précautions seraient évidemment à prendre,car il ne saurait être question,sous prétexte de mieux faire,de succomber à la tentation de remplacer les profs par des supplétifs . 

Il m'est insupportable d'imaginer qu'un enseignant débutant dans le métier, au plus tôt à 22 ans, devra exercer son art pendant 40 ans ( en attendant 42 à 44 dans 20 ans) . Qui peut imaginer une personne de 65 ans faire classe à des bambins de 4 ans  en maternelle ? A quand de vraies passerelles entre les différentes fonctions publiques ? 

L' Education nationale doit être la priorité des priorités! Il faut donner au corps enseignant les moyens de rendre les enfants heureux et en capacité d'apprendre.Pour ce faire, il faut que l'école redevienne un sanctuaire, ouvert certes,mais ce n'est pas incompatible. Ce n'est pas d'une réformette à la Peillon dont l'école a besoin, mais d'une véritable révolution, révolution qui transformerait l'école en lieu de lien social intergénérationnel, représentatif de la vraie vie et où les "instits" seraient les maîtres d'oeuvre de projets centrés sur l'enfant.

Je sais très bien que tout cela relève de l'utopie, mais il n'est pas interdit de rêver.

Pour revenir sur terre, et plus précisément à Hénin Beaumont,il n'est pas non plus interdit de se poser la question de savoir comment tisser des liens plus étroits entre l'école, la municipalité, les équipes culturelles,sportives, associatives et autres. " Qui ne tente rien n'a rien:! "

 

Le fameux débat sur l’extrême droite et la République

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/955385-le-fn-est-d-extreme-droite-epilogue-a-steeve-briois.html

Cette fameuse question de l'appartenance du Front National à l'extrême droite n'a pas fini de faire parler dans les chaumières où la matière grise règne en maître.

Personnellement, je me suis déjà prononcé là dessus et je suis convaicu qu'il l'est.

Encore faut-il argumenter ?

Et n'ayant pas vocation à dire ou écrire ce que d'autres font mieux que moi, je vous invite à cliquer sur le lien ci dessus et lire la réponse du politologue Guénolé, professeur à Sciences PO, au leader local du FN Steeve Briois.( et secrétaire national).

Toutefois, même si, intellectuellement, ce débat est intéressant, je ne peux m'empêcher de penser qu'il ne concerne pas un électeur sur cent s'apprêtant à voter FN.

Et ce qui est le plus inquiétant réside dans le fait que des citoyens de classes sociales non enclines naturellement à faire ce choix sont désormais prêts à le faire.

Exemple cet agriculteur vu et entendu, récemment sur le petit écran. Alors qu'il assume totalement sa décision de voter FN, pour la première fois de sa vie, la question lui est posée de savoir s'il connait les orientations de ce parti en matière agricole. Réponse: NON! 

Autre exemple que ce professeur d'école, dont évidemment je tairai le nom,bien qu'il ne réside pas dans la région, mais que je connais personnellement,insulté par des parents d'élèves tout simplement, parce qu'il a osé secouer un jeune ado par le bras ! ( sans lui faire mal,le moins du monde) .Et cela dans l'indifférence la plus totale de sa hiérachie. Un enseignant votant FN, pour moi, c'est une première.

Alors, je reprendrai à mon compte les propos du ministre Manuel Valls au congrès du MRC qui s'est tenu récemment à Coudekerque-Branche. Je cite:

* La République que nous voulons, la République que nous aimons, c'est une République intransigeante.

* Le redressement de la France passe par le rétablissement de l'autorité, de l'autorité de l' Etat, du policier, du gendarme, du juge, de l'enseignant, de l'autorité trop souvent contestée.

Il a oublié de parler de celles des parents .

De belles phrases, Monsieur le Ministre, on attend des actes. En attendant, le fameux débat sur l'appartenance du FN à l'extrême droite, ne semble pas être la priorité de celles et ceux,qui, de plus en plus nombreux ont du mal à "joindre les deux bouts". En tant qu'élu, des personnes éprouvant du mal à joindre "ces deux bouts", j'en rencontre de plus en plus lors de mes permanences.

"Le FN pose de vraies questions mais apporte de très mauvaises réponses". Cette phrase ressassée par la "bien pensance" ne suffira plus longtemps à éviter le pire, sauf à penser que nos gouvernants prennent les vraies questions " à bras le corps". J'en arrive même à me demander s'il ne serait pas utile, pour ce faire, d' oser une trêve "droite dite républicaine et gauche" ne serait ce que le temps de régler les urgences économiques et sociétales. Cette réflexion n'engage que moi. 

Une idée de notre ami de Jean Marc BUREAU.

Notre ville comprend des boulevards et autres axes routiers dont il ne serait pas difficile de changer le nom .Exemples : Rue Mélusine, Boulevard du Bord des eaux. Elle comprend également un magnifique parc très fréquenté : Celui du bord des eaux.

L'idée de Jean Marc Bureau est de baptiser l'un de ces axes ou routes (ou encore parc) du nom de Pierre Mauroy.

Imaginons que nous choisissions le boulevard du bord des eaux. Quel beau symbole serait ce ! En effet ce boulevard croise celui d'un autre grand homme qu'est Jacques Piette, lequel longe l' Espace Mitterrand, dont aujourd'hui, chacun reconnait qu'il fut avec le général  De Gaulle, l'un des deux grands présidents de la 5ème République et aboutit sur le boulevard Fernand Darchicourt dont la quasi totalité des Héninois l'ayant connu, gardent le souvenir d'un très grand maire adoré par ses concitoyens.

Une continuité MAUROY,PIETTE,MITTERAND,DARCHICORT, quatre hommes faisant l'honneur de la gauche, " ça aurait de la gueule!".

Cette idée serait approuvée à l'unanimité du Conseil Municipal.Nous n'imaginons pas le FN votant contre, alors que Steeve Briois,lui même, a salué la mémoire du grand Pierre Mauroy. ( Voir ci dessous).

Jean Marc Bureau a proposé cette idée à Monsieur le Maire le jour de la retraite aux flambeaux. En guise de réponse il obtint: " Fais moi un courrier! "( Si,Si ! c'est vrai !)

"C'est fait Monsieur le Maire" !

 

Communiqué de Presse de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, Conseiller municipal d’Hénin-Beaumont.

Suite à l’annonce ce matin du décès de Pierre Mauroy, Steeve Briois, Secrétaire Général du Front National, Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais et Conseiller municipal d’Hénin-Beaumont, tient à rendre hommage, au nom du Front National, à un acteur politique majeur de la Vème République.

Il a fait partie de ces authentiques hommes de gauche dont la conscience sociale n’a jamais été feinte. On ne peut que saluer aujourd’hui un engagement réel et sincère pour la défense des travailleurs français. Homme des 39 heures, de la retraite à 60 ans, des nationalisations dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie et le secteur bancaire, Pierre Mauroy n’était pas soumis à l’ultralibéralisme et à la financiarisation à outrance. Il avait par ailleurs une profonde et salutaire estime de la notion d’Etat.

Si les désaccords politiques étaient évidents et nombreux tant au niveau national que local, notamment sur l’Europe et l’immigration, il convient de saluer l’opiniâtreté et le courage de l’ancien Premier ministre, député, sénateur, Président du Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais et président de la Communauté urbaine de Lille Métropole.

PS: Sauf le dernier paragraphe, ce communiqué de presse, écrit par Steeve Briois, j'aurais pu l'écrire moi même ! 

 

Les bonnets noirs.

" Il faut supprimer l'éco taxe pour les bretons"! Ainsi s'expriment certains leaders du mouvement "les bonnets rouges" rouges fatigués par le ras le bol fiscal qui touche les Français. Si le gouvernement cédait à cette revendication régionaliste , cette sympathique et magnifique région bénéficierait donc d'un régime la dispensant d'une taxe .

Si l'on me demandait mon avis sur cette éco taxe, je serais bien ennuyé, car d'une part je suis tout à fait favorable au principe " Pollueur Payeur" et d'autre part je comprends parfaitement le ras le bol des Français ( et pas seulement des Bretons) sur le matraquage fiscal .( A cet égard, les Héninois continuent allégrement à subir la double peine, tant il est vrai que la soi disant baisse des impôts locaux dont nous parle Rose Marie Slaviero e stabsolument illisible....Pour cette raison, nous nous sommes abstenus lors du vote du budget).Cela dit, il est insupportable qu'une revendication ( Fût elle légitime?) soit exprimée au nom d'une région.

(Dans ce contexte, la lutte contre l'écotaxe a servi de catalyseur. Ce mot d'ordre a en effet permis de surfer sur le « ras-le-bol fiscal » actuellement très répandu dans cette région, mais aussi sur le réflexe antijacobin, toujours assez facilement réactivable en Bretagne........Le Monde 14 11 2013)

 

La République est "une et indivisible" et il ne saurait être question de dispositions de ce type, car si tel était le cas, je ne vois pas pourquoi les "chtis" que nous sommes, ne serions pas en droit de créer un mouvement," Les bonnets noirs", revendiquant l'électricité, le charbon et toutes autres sources d'énergie moins chères dans le 59/62, tant il est vrai que se chauffer chez nous coûte presque le double que dans le Roussillon. "Tous ensemble", main dans la main, en toute impunité,nous irions alors casser les portiques et autres radars payés par l'ensemble des contribuables Français sur les routes de notre région. Ce serait vraiment du " grand n'importe quoi!".Alors ? Suppression de l'écotaxe ? Je ne sais pas, mais en aucun cas, pas uniquement pour le bretons. 

 Regardez et écoutez le point de vue de Jean Marie Le Pen sur la video. Je crains pour les bonnets rouges que cet allié ne serve guère leur cause. Le Pen, en rouge, ça ne manque pas de sel !  

 

Actualités correspondant à le pen bonnet rouge

 

 

1. Les "Bonnets rouges" bretons, dépassés par leur symbole

   Le Nouvel Observateur ‎- il y a 3 jours

   Jean-Marie Le Pen arbore un bonnet rouge dans son Journal de Bord n°339, une vidéo diffusée sur le compte Youtube du Front National le 8 .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appel des amis d' Eugène Binaisse.

http://www.lavoixdunord.fr/region

À Hénin-Beaumont, ils appellent Eugène Binaisse à présenter sa candidature.

Il serait hypocrite de feindre ne pas connaître le contenu de cette conférence de presse à laquelle plusieurs de nos membres ont participé.

Chacun est libre d'annoncer le début de sa campagne comme il l'entend et Eugène Binaisse est tout fait en droit de " se faire appeler ", selon la forme qui lui convient.  

Il est également naturel quà l'issue proche de ce mandat, il veuille dresser un bilan qui lui est favorable.

Il sera également naturel que nous répondions point par point.

Nous n'attaquerons jamais la personne du maire actuel, mais, sans polémique stérile, nous ferons part de notre point de vue sur ce qu'il est convenu d'appeler le bilan. 

Nous nous permettrons de remettre en perspective l'action politique d Eugène Binaisse et de ses amis, tant il est vrai que contrairement à ce qui ressort de cette réunion à la salle Delmotte, nous ne sommes pas des secessionnistes mais plutôt les victimes d'un putsch associatif, dont je peux vous le garantir, on n'a pas fini de parler.

Nous publierons une partie de notre réponse le Jeudi 20 Novembre. 

 

Trop c'est trop !

 Je l'ai déjà dit, je n'apprécie guère le style impétueux, souvent agressif,de Madame Christiane Taubira qui se présente la plupart du temps en " donneuse de leçons" coupant la parole à ses interlocuteurs. Par ailleurs, elle porte une large responsabilité dans l'échec de Lionel Jospin en 2002. Jean Pierre Chevénement qui, lui, avait quitté courageusement le gouvernement Jospin fut la cible exclusive de la gauche bien pensante lui faisant porter injustement toute la responsabilité. Mais ces considérations ne pèsent rien au regard de ce dont Madame Taubira est victime, et à travers elle, toute la France.

 Désormais, il est trop confortable de se contenter de frapper la droite extrême, restée assise à l’assemblée, pour avoir bonne conscience et croire s’être ainsi dédouané de toute forme de racisme. Car, ce sont les mêmes qui hier jetaient de l’huile sur le feu en désignant les coupables à la vindicte populaire et à l’audimat, par viennoiserie interposée, et qui aujourd’hui appellent à rompre avec les scélérats à leur droite toute, en persistant à ignorer qu’ils ne font plus qu’un. Car leur union est déjà scellée par ce déni partagé : la France est raciste par leur faute. Chaque jour, ils misent un peu plus sur l’exacerbation des propos et des actes de haine qui la mettent à genou.

Car la gauche n’est pas en reste. Elle n’est plus immunisée, à supposer qu’elle l’ait jamais été. Qu’elle s’installe au pouvoir, ou qu’elle veuille résister à cet exercice corrupteur, elle s’est dissoute au contact corrosif de dissensions et divisions qui laissent la voie libre au grand dérangement raciste. Jusqu’à ses figures consensuelles qui n’ont pas hésité à exploiter le filon de l’aversion contres les nouveaux français, trop basanés, trop musulmans.

Entendons-nous : dire la France est raciste, n’est pas dire tous ses habitants le sont. C’est dire que la xénophobie d’État est bien là, installée dans ses quartiers, qu’ils soient rupins, protégés ou relégués et qu’elle expose toutes sa population au passage à l’acte et à la parole racistes. La xénophobie expose à l’ensauvagement. Que ce soit sous les ors de la république, dans les centres ville préservés ou dans les ornières de périphéries oubliées, le racisme bat son plein, et ce depuis longtemps. C’est donc rappeler que cela ne date pas d’hier et qu’en vérité cela n’a jamais cessé. Certains ont cru, qu’une fois révolues la collaboration et la colonisation, leur pays était tiré d’affaire, guéri d’un désir lancinant de supériorité. Alors qu’il n’était qu’en rémission. Et encore, elle fut bien brève. Tant dans ses tréfonds administratifs, à ses guichets, dans ses dossiers en bas de piles inamovibles, dans ses évictions de postes privilèges réservés, et à chacune de ses brimades, entre dévoilement, expulsion, contrôle au faciès et fouille au corps, s’active un racisme routinier, de basse intensité, sans panache, sans grade, mais bien réel.

Il atteint sans hésiter tout ce qui compte, et ils sont nombreux, de métèques et de parias. Devenu disponible, comme une substance psycho active dont on ne parvient plus à se défaire, objet de transactions à découvert, le racisme peut avoir le visage de chacun d’entre nous, sans exception. Mais, si pour certains, il est insu, ayant infusé face au désastre, pour d’autres il est devenu une vertu, l’ultime rempart d’un patriotisme désastreux.

Il révèle les alliages les plus improbables. Comme les partisans d’un antisexisme patriarcal, s’accommodant d’un racisme aveugle à lui-même, passager clandestin d’un cortège convaincu de cheminer glorieusement vers la liberté et l’égalité pour toutes. Ou ces croisés d’une laïcité dévoyée, tardivement unie à un féminisme intolérant et sélectif, qui marmonnent des formules magiques censées faire fuir les ennemis de l’intérieur qu’ils se sont inventés pour plus de vraisemblance.

Racisme des puissants comme des faibles, l’ironie veut que nous soyons tous égaux face à lui : il corrompt tous ceux qu’il atteint et les avilie bien plus que les cibles qu’il se désigne. Même lorsqu’il nous traverse, il ne nous laisse pas indemne, il se métabolise et s’installe dans les replis de notre être. Ce racisme, dont les effets délétères dissolvent les individus et désagrègent le bien commun, est devenu notre double.

Partout le rictus est sur le point de tordre les bouches et la haine prompte à empoisonner les esprits. Il est temps de les regarder en face.

Faut-il comprendre que répondre à l’abject n’est pas à l’ordre du jour ? Dans ce cas, comment ne pas voir dans le silence qui pèse sur la France une complicité de fait ?

Qui sème le vent récolte la tempête. Qui ne dit mot consent. Ce sont plus que des adages, des alertes qu’il importe désormais d’entendre.

Et qu’enfin, on comprenne que l’intégration n’est plus une réponse, mais le sauf-conduit qui autorise, étalonne et absout toutes les discriminations. Car tenus comptable d’une impossible intégration, les mis en échec subissent la sanction légitimée du racisme et des discriminations. La rhétorique de l’intégration est le plus sûr vecteur de racialisation d’une France qui n’en finit pas d’être hantée par ses spectres coloniaux et raciaux. Ces vestiges survivent au cœur de la république : celles et ceux qui la chérissent devront aller les en extirper.

Voilà pourquoi le silence et l’inaction sont pires que tout, parce qu’ils signent notre capitulation collective devant l’abject. Hormis reconnaître l’étendue du désastre et conjurer la tentation d’une reddition face au raciste pour en venir à bout, aucune autre alternative n’est viable.

La France ressemble déjà à ce qu’elle sera demain, sans retour et sans regret. Il faudra bien qu’enfin ses habitants apprennent, comme y invite la maturité démocratique, à réguler l’aversion qui les étreint encore trop souvent à la vue et au contact d’une altérité devenue intérieure à notre monde commun. L’État doit être le garant du droit à exister avec ses singularités et ses capacités afin d’en faire le multiplicateur des possibles. Il doit mettre un terme à l’aggravation des tensions qui sapent des existences devenues des rebus parce qu’elles sont marquées, à leur corps défendant, du verdict du rejet.

Voilà pourquoi nous sommes tous des Christiane Taubira. Nous, les arabes, les noirs, les roms, les musulmans, les juifs, les migrants, les minoritaires, les étrangers, les indigénisés, les français de seconde zone, les femmes subalternes, les queers, les expulsés, les expulsables, les contrôlés, les contrôlables, les dé/voilées, les percutés au plafond de verre, les exilés forcés, les évincés, les double-peine, les sans droit de vote, les sans papiers, les sans logis, les sans travail. Car elle est comme nous, notre égale, notre semblable, entrée comme nous en résistance face au racisme et à ses pratiquants. Tout ce qui l’atteint nous affecte, tout ce qui lui est ôté, nous ampute. Et vice-versa. Bienvenue au club à toutes celles et ceux qui nous rejoindront ! En attendant de manifester, manifestons (nous) sur la toile !

Nacira Guénif & Redha Souilamas,gl

 

D'autres initiatives existent aux côtés de celle-ci. Il importe que toutes soient entendues et soutenues.

Les avatars de "Nous sommes tous des Christiane Taubira" sur:

facebook  https://www.facebook.com/pages/Nous-sommes-tous-des-Christiane-Taubira/398686576928095,en 

 

-Un texte de Mireille Fanon-Mendès-France paru le 11 novembre dernier: "C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal" disponible sur le site de la Fondation Franz Fanon http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/ ;

-La pétition http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/societe/france-ressaisis-toi-une-nouvelle-petition-en-soutien-a-christiane-taubira-241096.php

-La pétition https://www.change.org/fr/pétitions/combien-de-bananes-faudra-t-il-appel-pour-un-plan-d-action-contre-le-racisme?  

L'extrême droite. FN et Groupuscules.

Définition de l'extrême droite 

L'expression "extrême droite" désigne l'ensemble des partis et mouvements politiques qui défendent des idées et des valeurs de droite en s'appuyant sur un nationalisme et un traditionalisme très marqués, en les formulant de manière radicale notamment à l'encontre des tendances politiques libérales ou socialistes. Sonautoritarisme et son hostilité aux principes démocratiques peuvent conduire certains mouvements d'extrême droite à faire preuve de violence, voire de terrorisme pour imposer leurs vues.

Les mouvements d'extrême droite sont aussi caractérisés par différentes manifestations de xénophobie, pouvant aller jusqu'au racisme, faisant des étrangers leurs boucs émissaires. Ils dénoncent fréquemment les objectifs conspirationnistes de la franc-maçonnerie et du prétendu "lobby juif".


Selon Michel Winock, historien français, les discours de l'extrême droite répondent à neuf caractéristiques :

• la haine du présent, considéré comme une période de décadence ;
• la nostalgie d’un âge d’or ;
• l'éloge de l’immobilité, conséquence du refus du changement ;
• l'anti-individualisme, conséquence des libertés individuelles et du suffrage universel ;
• l'apologie des sociétés élitaires, l'absence d’élites étant considérée comme une décadence ;
• la nostalgie du sacré, qu'il soit religieux ou moral ;
• la peur du métissage génétique et de l’effondrement démographique ;
• la censure des mœurs, notamment la liberté sexuelle et l'homosexualité ;
• l'anti-intellectualisme, les intellectuels n’ayant aucun contact avec le monde réel (Poujadisme).

Les mouvements de l'extrême droite prennent des formes très variables, allant de partis siégeant à l'extrême droite de l'hémicycle (c'est l'extrême droite parlementaire. Ex : Front National), à des groupusculesinsurrectionnels pouvant être violents ou partisans du néonazisme, admirateur du IIIème Reich.

L'appellation "extrême droite" est réfutée par certains partis pour le risque d'amalgame avec l'extrémisme. 

Exemples de courants de l'extrême droite :
- néofascisme,
- néonazisme,
- l'Action française
- racisme (ex : Ku Klux Klan au USA)
- religieux traditionalistes,
- la mouvance identitaire.
- partis populistes, nationalistes et souverainistes (Front National, MNR en France).

Source : La Toupie.http://www.toupie.org/

 Remarque: J'ai entendu ce matin sur les ondes que Madame Le Pen condamnait les propos tenus par le journal minute dont nul ne peut contester la culture extrêmiste. On la comprend! Ce type de communication journalistique ne peut que lui nuire tant il est vrai que son désir est de dédiaboliser, voire de banaliser son parti.

Le problème est qu'à chaque fois que des événements insupportables se produisent en provenance soit d'une certaine presse ou de certains groupuscules, sa posture consiste à dire, et là je résume : " Ce n'est pas de ma faute, c'est de la faute des autres". J'ai vu, de mes propres yeux vu, lors d'une visite de Marine Le Pen à Hénin, des gaillards hyper musclés sur les bras desquels étaient tatoués des croix gammées.....Bien entendu, ils étaient loin derrière la leader frontiste. Or, me semble-t-il, jamais cela ne s'est produit lorsque Philippe Kemel ou Jean Luc Mélenchon se sont balladés sur le marché.

Donc, je me pose la question : Comment se fait-il que ces apparitions insupportables de monstres aux crânes rasés , musclés comme des gladiateurs romains et taoués de symboles ignobles soient souvent correllatives aux sorties des leaders frontistes ?

Je suis totalement conscient que ma question est naïve, mais j'aimerais une réponse.

Par ailleurs,s'il est désormais impossible d'interdire le Front National, je me demande pourquoi les gouvernements de droite comme de gauche ne se posent jamais la question d' interdir les groupuscules d'extrême droite. Et si l'on peut considérer que le racisme est un véritable délit,( ce qui est vrai), pourquoi n'interdisons pas les signes ostentatoires des groupuscules puants faisant la honte de notre république ?

http://www.rue89.com/zapnet/2013/11/13/taubira-ils-denient-appartenance-a-lespece-humaine

 

 

     

Conférence de presse.

Gentiment invités par des proches de Monsieur le Maire, certains des membres de notre mouvement ont assité à la conférence de presse organisée par ses proches, en vue des élections municipales prochaines, à la salle Demotte à 19 heures.

Madame Slaviero mena les débats et fut amplement supportée par une intermittente de la politique dont on devine à quel point, cela dut faire plaisir à Daniel Duquenne, qui suite à l'échec de FEUE LA VRAIE ALLIANCE REPUBLICAINE en 2008, fut l 'objet de tous les sarcasmes et moqueries  provenant de cette dite intermittente.( Concernant non pas sa personne, mais son manque de pugnacité politique). 

Pourvu que Monsieur le Maire la prenne sur sa liste , si possible. en 2ème position ( C'est son obsession.....Monsieur le Maire doit s'en souvenir!) sauf à penser qu'il joue la carte de l'union , ce dont plus personne ne croit.

PS: Je laisse le soin aux visiteurs de deviner le nom de cette comique intermittente. Cela ne sera guère difficile.

"ON VOULAIT UN TRUC QUI BUZZE, ON EN A FAIT UN" extrait du Monde

"ON VOULAIT UN TRUC QUI BUZZE, ON EN A FAIT UN" ( extrait du Monde)"

Nous n'avions pas de sujet à mettre en couverture. On a discuté à plusieurs, on a parlé de Taubira, retourné les mots-clés dans tous les sens et voilà !", raconte un collaborateur de Minute interrogé par Le Monde et souhaitant rester anonyme."On ne pensait pas que cela prendrait cette dimension… Même si on savait que certains partiraient au quart de tour", continue le journaliste. "On voulait un truc qui buzze, on en a fait un. C'est un beau coup de pub", se félicite-t-il avant de qualifier sa "une" de "rigolote".

Le seul fait que nous parlions de cette posture odieuse sur ce blog peu habitué à évoquer des questions non Héninoises démontre qu'à l'évidence les journalistes de ce torchon qu'est MINUTE ont parfaitement réussi leur coup. Leur article a buzzé pour reprendre leur expression. Que dire sur ce journal qui n'honore pas leurs auteurs qui ont la prétention de se qualifier de journalistes  ?  Tout a déjà été dit. " Trop de liberté tue la liberté" et celle de la presse, si elle est nécessaire,devrait faire l'objet d' une sérieuse réflexion chez les parlementaires car nous avons atteint, là, les limites de l'insupportable.